Polar sur fond de Spider-man

Depuis le temps que je voulais le lire, c’est très cool que Panini ait réédité ce récit. Enfin, ces récits; en effet, sont compilés dans cet album:

- Spider-man noir de 2009

- Spider-man noir de 2010

- Edge of Spider-verse #1

- Extrait de Spider-verse team-up #1

- Spider-geddon: Spider-man noir video comic #1

Je ne vous cache pas que les récits autres que les 2 séries principales ne m’ont pas emballé plus que ça. Ça fait un peu “remplissage” de la part de l’éditeur et ils n’ont pas spécialement grand chose à voir avec l’ambiance générale instaurée par les arcs de 2009 et 2010.

On a donc entre les mains un album nous présentant les récits de la série “Noir” de Spider-man. En pré-lecture, on a une petite explication des circonstances de la rédaction de ce polar hors continuité, très succincte mais néanmoins intéressante.

Nous voilà donc plongés dans un polar noir, dans les années 30, reprenant des personnages de Spider-man. Honnêtement, même si vous n’appréciez pas plus que cela le tisseur et l’univers autour, la lecture est très agréable et confortable. Le ton est totalement différent des récits habituels donc cela peut ne pas plaire à un grand fan et, au contraire, passionner quelqu’un qui n’apprécie pas plus que cela les aventures de l’homme-araignée.

Le scénario est super. L’utilisation et l’adaptation des personnages au genre sont très bien amenées et l’ambiance est vraiment sympa. Le style graphique de Di Giandomenico est très bien adapté au récit, apportant du dynamisme à l’action qui parfois peut paraître un peu plate. Et la colorisation dans des tons sépias et sombres permet de nous plonger dans l’époque. Le combo scénario/dessin/colorisation est une réussite.

Les couvertures présentées tout au long des épisodes sont magnifiques également.

Au niveau de l’édition, on est sur un Marvel Deluxe; donc avec des matériaux qualitatifs. La couverture avec vernis sélectif est très chouette et le papier utilisé est de bonne qualité.

Par contre, comme dit plus haut, les récits additionnels (outre Edge of the Spider-verse) reviennent sur un ton plus classique et cassent un peu cette ambiance de polar qui est instaurée tout au long de l’album. Oui, la version noire de Spider-man apparaît dans les récits, mais cela casse la cohérence de l’album à mon sens.

En fin d’édition, on a un superbe carnet de recherches.