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Critique de Middlewest #2

par Auray le lun. 1 mars 2021 Staff

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C'est fantastique !

Ça fait un moment que je suis fan de Skottie Young. J'ai toujours apprécié ses couvertures toutes mignonnes escampées Little Marvel, qui est une forme de prolongation au récit du même nom. Depuis, j'ai lu son Magicien d'Oz, qui mériterait d'ailleurs, une intégrale aujourd'hui. Et, j'ai pris du plaisir dans les pages de Rocket Rackoon issues des parutions du kiosque les Gardiens de la Galaxie. Enfin, en ce moment, je me rattrape également avec l'intégrale du délirant et coloré I hate Fairyland, toujours disponible chez Urban Comics.

Sinon, cet artiste a déjà eu de multiples récompenses pour son travail, et le plus récent, c'est sur cette série, Middlewest, auquel un Fauve d'Or a été attribué dans la catégorie Jeunesse des 12-16 ans au dernier Festival International de la bande dessinée d'Angoulême de cette année. Un événement en petit comité pour 2021,covid oblige. Mais essuyons nos larmes aux côtés d'Abel dans cette histoire hors du commun.

Skottie est aux commandes de l'oeuvre, mais ne travaille pas sur les planches. Ça lui permet de vraiment travailler sur des répliques qui se veulent plutôt cinglantes. Dans le premier tome, en introduction, il disait qu'il y avait un peu de lui dans ces pages, notamment avec le parcours familial ténébreux, mais on peut aussi regarder du côté agricole américain du Midwest. Il est vrai que celui-ci vit actuellement en plein territoire Illinois.

Dans ce tome, j'ai particulièrement apprécié la surprise de l'apparition d'un autre proche d'Abel, et aussi ce côté État totalitaire en fin de tome plutôt surprenant dans une œuvre pour adolescents. Il est vrai que depuis le début, les couleurs vives du fidèle Jean-François Beaulieu commencent à s'assombrir au fur et à mesure, mise à part pour l'épisode enneigé, bien entendu, qui reste bien à part dans ces pages. Vous découvrirez bientôt pourquoi.

Au niveau des dessins, le Vénézuélien Jorge Corona nous démontre toujours la puissance de son imaginaire. Sincèrement, ses cases ressemblent beaucoup à ceux de Skottie Young, et c'est un compliment. Les couleurs et le travail de tous, font de ce monde, un univers à part entière où se côtoient le merveilleux comme la cruauté. Le sens du détail fait, qu'il faudrait limite une deuxième lecture pour apprécier le tout, et on regrette parfois un peu, du coup, le petit format proposé.

À la fin du tome, vous trouverez les sublimes couvertures de Mike Huddleston, les croquis des personnages et de paysages, ou encore des versions crayonnées. De quoi compléter de la plus belle manière votre lecture du jour. Elle se doit d'être découverte par les jeunes et les moins jeunes, par le côté universel de cette histoire d'un jeune homme en quête de son identité, au sein d'un royaume certes, proche du nôtre, mais, où la magie en fond pourrait résoudre bien des problèmes actuels.

En bref

« Je ne peux accepter ça. »

8
Positif

Une série en 3 tomes

Des dessins incroyables

Des couleurs magiques

Un scénario universel

Negatif

On souhaite un grand format qui permettrait d'admirer tous les détails des cases de Jorge Corona.

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