C’est l’Abbé bête qui monte qui monte
L’Abbé ne se prénomme pas Pierre. C’est un jeune auteur Fluide Glacial qui initie une nouvelle collection ou un auteur reconnu, Maëster en l’occurrence, parraine un jeune auteur le temps d’une BD.
Et qu’est-ce que cela donne ? Des gags irréversibles : quand on est à la fin, il n’y a pas de retour mais juste aller plus loin. Plus avant dans la folie d’un dingue véritable, qui réécrit sans crainte les westerns inattaquables. Tout est sujet à rire, il n’y a nulle limite, lui qui s’est fait du pire une raison d’en rire. C’est rire à foison comme une diversion.
Bravo à Fluide, vraiment, de proposer séant, que jeune pourfendeur et sénior éructant entrecroisent leur talent, dans les cases et les marges. Au lecteur haletant ils offrent leur vision large, de l’humour, de l’audace, de l’anti-enfant sage.
Merci de dires messieurs, qu’à une âme bien née, la valeur n’attend pas la vieillesse de l’Abbé.
Pour conclure, je me permets une blague restant de mes vertes années : deux curés, l’un intelligent, l’autre bien moins gravissent une colline, qui arrivera en premier ? Réponse dans le titre de la chronique.
En bref
Une BD décapante annotée dans les marges par Maëster, à la manière d’une coccinelle gotlibienne sur-vitaminée de poudre noire vaudou.
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