Du déjà vu cosmique

Amateur des quatre fantastiques, je suis toujours curieux de lire leurs nouvelles aventures. Je suis souvent déçu, surtout dernièrement et ce premier volume d’Empyre ne fait que valider cette déception.

Pour le nouveau gros cross over de chez Marvel, Panini nous proposera 4 volumes pour suivre l’intrigue principale. Dans ce premier tome, ne vous attendez pas à de l’action, l’histoire se pose (très) doucement.
En effet, cet album compile 5 issues en rapport avec le début de cette nouvelle épopée cosmique :
- Road to Empyre: The Kree/Skrull war - Tambours de guerre
- Empyre: Fantastic four - Prologue : les quatre fantastiques
- Empyre: Avengers - Prologue : Avengers
- Lords of Empyre: Emperor Hulkling - Précieux temps profane
- Empyre #1

Comme vous pouvez le devinez, vous n’entrerez donc réellement dans Empyre qu’en fin d’album.

L’action principale fait suite à l’un des premiers cross overs Marvel de 1971-1972 par Roy Thomas, Neal Adams, Sal et John Buscema : la guerre Kree/Skrulls. Je n’ai pas lu ce cross over, mais j’ai très bien compris la situation grâce au résumé en pré-lecture mais également aux nombreuses redites dans chaque récit composant ce premier volume. On sent que les issues sont indépendantes tellement j’ai eu l’impression de lire et relire l’histoire de base, mais au moins c’est bien ancré !

Côté scénario, c’est du cosmique très classique de chez Marvel, du déjà vu avec l’affrontement contre les Skrulls et/ou contre les Krees. Je me suis vraiment ennuyé en lisant ce premier volume. Les différents personnages ne servent à rien pour le moment et pourtant on nous en introduit un paquet. Et dans une issue, on a une histoire d’amour très mal utilisée qui ne fait qu’ajouter de la longueur et n’apporte aucun réel intérêt au récit (pour le moment en tout cas).

Côté dessin, dans sa globalité, c’est joli mais rien d’exceptionnel à mettre en avant. La lecture est fluide mais le dessin ne m’a pas non plus ébahi, à part peut-être le trait de Pepe Larraz qui sort un peu du lot. Les différentes colorisations sont néanmoins jolies, à part celle du premier récit qui ne m’a pas spécialement plu, donnant cette impression de 3D ratée que je n’apprécie pas dans certains comics.

Pour l’édition, Panini nous propose un soft cover comme il a pu le faire avec les Dawn of X. Étant partisan du soft cover, cela ne me dérange pas du tout, bien au contraire, surtout que l’album se tient bien. Cependant, payer quasiment le même prix pour un recueil de 5 issues en hard ou en soft me paraît un peu abusé.

J'aime beaucoup la couverture choisie et le vernis sélectif apporte toujours son petit effet.
Le papier est de bonne qualité et l’impression rend bien les couleurs.