Il faut sauver le prisonnier

Après la mort du moine Erñao Piranesi, Stolin un novice enfermé dans le sinistre monastère del Picco dell’Acqua, découvre un manuscrit, caché sous un tapis. Manuscrit qui a appartenu à Erñao et qui nous raconte sa vie au travers de ses quelques lignes. Pour le lire, Stolin va alors le cacher et se cacher. Il va alors découvrir la vie du moine mort.

Côté scénario, on retrouve JDMorvan. Ce premier tome va s’orienter sur un personnage assez énigmatique. Le personnage de Ciimon Bracchio, celui de la couverture. Après s’être fait kidnappé et prisonnier lors d’une bataille, il se retrouve prisonnier dans les geôles du monastère. La mère de Ciimon contacte alors Erñao pour que celui-ci délivre son fils. Et pour cela, il doit avoir un entretien avec la terrible Inquiperatore Sophora.

Les dessins sont somptueux que ce soit dans les décors ou dans les personnages. Tout est très réussi. Comme par exemple la première fois où l’on découvre le monastère page 11, ou encore cette vue en contre plongée par 25 ou encore ce choix de couleur dans les doubles pages 28 et 29 qui nous montre toute la violence de cette bataille.

Les personnages sont très marquants, comme ces moines à la bouche cousue, le prisonnier Ciimon ou encore de l’Inquiperatore Sophora page 41.

J’ai adoré les dessins et l’ambiance que ça permet de dégager.

Ce qui m’a un peu dérangé c’est la multitude de mots traduits en début de récit. Mais la suite est franchement très très réussie. Entre le dessin qui comme vous avez pu le voir, est tout bonnement magnifique ou encore ce scénario qui nous raconte la vie du mort au travers du manuscrit. Agréablement surpris pour cette lecture, j’ai vraiment hâte de découvrir le reste de vie du moine. Erñao a-t-il réussi à sauver Ciimon ? Et la suite qui nous promet du sang, des mensonges, des procès, de la folie ou encore de l’amour. Vivement la suite.