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Critique de Spider-Woman #1

par Auray le mer. 30 juin 2021 Staff

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Un numéro attendu

J'attendais avec impatience le dernier Spider-Woman. Comme le rappelle judicieusement l'introduction, son histoire est assez chaotique dans le petit monde de Marvel. En France, pour sa publication, c'est un peu pareil, la faute au personnage n'ayant jamais rencontré vraiment le succès, et ceux, malgré que sa dernière parure était des plus plaisantes. Je ne parle pas seulement du port de lunettes jaunâtres, mais aussi qu'à l'époque, l'idée de la jeune mère célibataire, c'était vraiment sympa à lire (voir le kiosque Spider-Man Universe 1 de 2016... oui, il va falloir fouiller !).

Et, je dis bien, « à l'époque », car depuis, elle est rejoint par l'ex super-criminel Roger « Porc-Épic » Gocking. De toute façon, qu'importe, vous ne le verrez faire que la nounou du petit. Ce monde est celui où les femmes ont le pouvoir, avec la scénariste Karla Pacheco (Secret Empire : Brave New World), et ce n'est pas plus mal, car il manque des personnages féminins aussi importants que Captain Marvel, pour ne citer que la plus connue.

Dès le début, la caméra de l'Espagnol Pere Pérez est centrée sur la jeune araignée, ainsi que sur l'action omniprésente. J'avais adoré le travail de celui-ci chez Valiant (Archer & Armstrong, Harbinger Wars, Unity ou Faith), et ici, je le retrouve en pleine forme. On se régale rien qu'avec les pages résumées des débuts de chapitres. Le tout est très cinématographique, nerveux et efficace. Les couleurs de Frank d'Armata sont tout aussi réussis.

Sinon, par rapport à l'histoire, c'est un peu le même exercice qu'avec le Marvel 100%, la vie de Captain Marvel, de Carlos Pacheco et de Margaret Stohl. C'est-à-dire que l'on refait les origines tout en prenant en compte le lourd passé de l'héroïne. Et, la remise à plat est plutôt le bienvenu !

D'un autre côté, on est vite pris par ces nouvelles aventures qui mettent en danger de façon permanente la Spider. Pas seulement face à ses anciens ennemis sur le retour, mais aussi par une injection antigrippe qui n'en était pas une. On l'avait pas vu arriver celle-là ! Que les anti-vaccins se calment, il n'en ait rien ici, fort heureusement, par contre cet épisode va en appeler un autre qui viendra avec son lot de révélations. Ne vous inquiétez pas, ça ne vient pas de « Nulle-Part » (comment j'ai placé ce terme issu de l'univers des Gardiens de la Galaxie!), tout est bien expliqué !

On peut le dire à présent, la dernière monture de Spider-Woman est assez prenante, on ne lâche rien du début à la fin. Le premier épisode et le dernier pourraient servir d'exemple dans les écoles d'art. Le cinquième épisode est ici en fait le cent cinquantième ! Et c'est une vraie galerie de couvertures, en plus de celles qui se trouvent habituellement en fin de tome. Elles sont toutes incroyables, et donnent tout simplement envie, avec cet épilogue luxueux, d'avoir vite le second entre les mains.

En bref

«Je m'appelle Jessica Drew. J'ai été Avenger, espionne, détective. J'ai été beaucoup de choses. »

8
Positif

Pere Pérez est en forme, et ça fait plaisir à voir. Mattia De Iulis aussi pour le fameux épisode cinq (vu récemment dans Invisible Woman)

On remet tout à plat pour refaire correctement les origines de Spider-Woman

Mais, on reprend quand même le meilleur de son ancienne vie !

Un scénario bourré d'action, imaginé par une femme

Les couleurs sont impeccables elles aussi

Negatif

On n'aura pas la suite de la précédente monture ( le fameux récit présent dans la deuxième version de Spider-Man Universe 1 de 2016). Pareil pour l'équipe Strikeforce. Mais qui sait ? Peut-être plus tard ?

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