Mirage d’espoir

Ce deuxième tome clôt un diptyque marqué par la fièvre de l’or et la quête d’un hypothétique trésor caché, datant du dernier empereur inca Atahualpa. Vaincu par les mercenaires espagnols de Pissaro vers 1500 après J.C, pris en otage, une partie de sa rançon, soit 700 tonnes d’or, aurait été cachée dans une grotte d’Equateur, avec sa momie. Beaucoup de personnes, dans la vie réelle et dans la BD, n’ont cessés de le chercher depuis.

Dans ce récit d’aventures à la recherche d’un trésor mythique fabuleux, sont embarqués divers personnages, aventuriers, explorateurs, et une jeune mère qui a dû abandonner très tôt sa fille dans un orphelinat. Cette quête va la transformer, comme semble le faire, dans la vie réelle, selon l’étonnant cahier de fin, les chercheurs de trésor réels et non imaginaires.

Le scénario se nourrit de situations vécues par l’un d’eux, l’aventurier Philippe ESNOS, aujourd’hui disparu, pour donner plus de réalisme au récit.

Le dessin aux ambiances sombres, aux cases striées de l’éternel déluge qui noie cette région, où le taux d’humidité frôle les 100%, rend bien l’hostilité de la nature et le combat solitaire de l’aventurier, obliger de puiser en lui-même jusqu’à ses ultimes forces, sans jamais se décourager.

On peut penser que toute la surface du globe est connue, que le dernier espace de liberté sur la terre, est la mer ; Ce récit prouve que non.

Il existe des endroits inaccessibles à la technologie, des territoires vierges où l’homme se construit face à lui-même. Mais reste-t-il de vrais aventuriers ?

Cette série en deux tomes propose un voyage en terre inconnue, à la recherche d’un trésor inaccessible. Une aventure pour tester les limites de l’être humain face à la nature hostile, poussé par la soif de richesses, de reconnaissance et finalement pour tester sa propre volonté et ses propres limites physiques et morales.