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Critique de Undertaker #6

par vedge le mar. 7 sept. 2021 Staff

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Qui sème la mort ….

Ce tome 6 clos un diptyque intense, en violence, en sentiments rentrés et enfouis.

Poursuivant la mission confiée par son ami d’enfance, désormais sheriff de Tucson, Jonas Crow, l’Undertaker, convoie le cadavre de l’indien blanc, empoisonné par son ami.

Ce dernier croit duper la mère du jeune homme décédé, en faisant croire à une balle perdue. Il pense aussi pouvoir faire disparaitre à jamais l’épouse indienne et le fils ce jeune homme, devenu finalement volontairement, indien blanc.

Las, dans l’Ouest encore sauvage, la constance d’un homme, s’appuyant sur son évangile, celui selon Jonas, peut tout faire basculer. Fortune, lien de circonstance d’un hypothétique mariage d’intérêt, rien ne peut résister à l’incommensurable détermination du croquemort.

Undertaker, c’est le western dans sa plus pure tradition, avec des méchants très noirs, des bons au lourd passé, aux actions limites, mais que leur propre code d’honneur rend beaux et fiers à nos yeux.

Undertaker, c’est un dessin à la mise en page et aux traits sans faille, aux couleurs qui exaltent la dureté de la vie dans cet univers hostile qui construit une civilisation à grand renfort de cruauté et d’extermination.

Aussi, quand la fin de ce diptyque, la neige qui tombe sous une cloche de verre, apporte un semblant de répit et un semblant d’espoir ; Parce que nous ne sommes pas indiens, on en aurait presque la larme à l’œil.

Les auteurs ont su faire revivre avec Undertaker l’épopée de l’Ouest non civilisée, où la force brute et le billet vert façonne dans le sang le nouveau monde. Un homme, au lourd passé, qui semble avoir pour seul ami et confident un vautour, évangélise à sa façon cet univers hostile, par les mots, par le feu, par une détermination hors du commun, d’un homme qui n’est pas finalement sûr de n’avoir plus rien à perdre.

En bref

Les auteurs ont su faire revivre avec Undertaker l’épopée de l’Ouest non civilisée, où la force brute et le billet vert façonne dans le sang le nouveau monde. Un homme, au lourd passé, qui semble avoir pour seul ami et confident un vautour, évangélise à sa façon cet univers hostile, par les mots, par le feu, par une détermination hors du commun, d’un homme qui n’est pas finalement sûr de n’avoir plus rien à perdre.

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