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Critique de Beta ray bill

par Blackiruah le lun. 18 oct. 2021 Staff

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Ping Pong Madness

Les gens me connaissent : il m’en faut peu pour être heureux (!). Mettez une aventure au souffle épique, de l’action nerveuse, un gros zeste d’énergie et vous ferez de moi un homme comblé.

Et je crois avoir trouvé mon seigneur du plaisir en la personne de Daniel Warren Johnson (DWJ). Et pour le saisir, il suffit de voir son immense “Beta Ray Bill”.

Pour rappel, Beta Ray Bill, ce semi-humanoïde aux allures de cheval dopé aux stéroïdes, a perdu Stormbreaker, sa hache qui lui permettait de reprendre sa forme initiale. De fait, il est bloqué dans ce corps handicapant et souffre du mal être de son apparence. Ce dernier va donc partir à la recherche d’une nouvelle arme qui l’emmènera dans une quête folle qui rime avec démesure.

Franchement, DWJ me coupe le souffle à chaque fois. A priori, cet artiste aurait tout pour me déplaire. Son style est gras et rugueux : c’est loin d’être ma tasse de thé… Pourtant, j’adule complètement cet auteur et c’est principalement dû à une chose : l’énergie.

L’auteur est, dans ce genre, un vrai génie. Chez lui, rien n’est immobile, c’est un peu comme écouter du (bon) métal à un rythme effréné avec une énergie folle. Du coup, la lecture est fluide, la quête est passionnante et l’ennui est chassé dès l’ouverture du bouquin. Pourtant, il y a bien des passages qui auraient pu faire retomber le rythme mais non, l’auteur est capable de placer une partie de ping pong dantesque en plein milieu pour maintenir ce niveau d’énergie de folie.

Même si le récit mise principalement dessus, l’auteur nous réserve quelques surprises comme les différents protagonistes qui vont épauler le héros mais aussi ce cheminement touchant de Beta Ray Bill sur son identité et son apparence. Car oui, même dans cet océan d’énergie, DWJ a réussi à construire un récit introspectif qui va vous faire aimer le personnage.

Pour finir, Panini a eu le nez creux de proposer le récit en grand format mettant en valeur le talent de DWJ et sachez également que ce récit est abordable même pour ceux qui connaissent pas ou peu le personnage : ce fut mon cas, et j’ai pris mon pied !

En bref

Daniel Warren Johnson nous remet ça ! Après son incroyable Wonder Woman, il nous torpille un chef d'œuvre avec Beta Ray Bill qui démontre tout le talent de l’auteur. Non seulement, il nous livre un récit bourré d’énergie passionnant à lire et à regarder, mais on y découvre aussi un récit introspectif qui rend attachant un héros si peu utilisé. Bref, c’est à lire et à déguster : c’est que du bon !

10
Positif

Quelle énergie !

Un récit qui donne envie de plus découvrir son héros

Daniel Warren Johnson, tout simplement

Negatif

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