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Critique de Justice Society of America #1

par Blackiruah le mer. 23 févr. 2022 Staff

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Lorsque je disais tout le bien que je pensais sur Geoff Johns durant sa Justice League (new 52), nombreux sont ceux qui m’ont recommandé de lire son run sur la Justice Society of America (JSA). Il aura donc fallu attendre l’année de la sortie de Black Adam pour enfin avoir l'occasion de découvrir une partie de son run* qui, effectivement, est très agréable à lire.

La JSA est la première équipe de super-héros de DC. Mais avec la complexité de cet univers et ses nombreux reboots, l'équipe a fini par disparaître puis revenir à la suite de “Crisis on Infinite Earths”. Mais alors la question se pose: quelle sera son rôle ?

Geoff Johns trouve naturellement l'idée d'en faire l'équipe qui va former les jeunes pousses. Composée de base par Wildcat et les premiers Green lantern et Flash, le trio est accompagné de différents héros du golden age (hourman, sandman, etc.) qui parrainent différents jeunes héros. Or il se trouve qu’une menace se met à massacrer toutes les familles de différents super-héros pour arrêter toute forme d’héritage…. Mais la JSA ne va pas laisser passer ça pour se poser justement comme les protecteurs de cet héritage super héroïque !

C’est peut être une question d’époque, mais cette JSA est un pur régal à lire. Je suis en manque de comics lumineux qui vendent des super héros qui communiquent un air positif et d’espoir. Là, c’est totalement ça, bien que les arcs ont un réel enjeu, tous dramatiques à leur manière, la JSA se posera toujours en opposition comme une figure positive. J’ai eu ce sentiment de voir la lutte du sourire contre la moue, me donnant régulièrement la banane au fil de la lecture.

D’ailleurs, ce tome nous propose des scènes régulièrement drôles permettant de mettre en valeur ce roster qui grandit rapidement au fil des pages sans que ça soit réellement gênant.

Pour finir, sachez que la couverture n’est pas mensongère. Vous verrez bien débarquer le Superman de “Kingdom Come” qui va constater comme le lecteur que cette équipe porte un ton définitivement solaire !

Graphiquement, c’est très agréable à regarder. Porté principalement par Dale Eaglesham, son style est plus cartoony qu’aujourd’hui, plus rond, faisant penser par moment à du Alan Davis avec plus de réalisme : parfait pour une œuvre solaire. A noter que j’ai eu la surprise de découvrir des chapitres dessinés par un de mes chouchous, à savoir Ed Benes (sur des épisodes de Justice League), dessinateur brésilien au style iconique de Jim Lee, que j’ai apprécié découvrir.

En somme, ce volume est une excellente lecture qui propose des arcs passionnants à travers des personnages attachants et porteurs d’espoir. Et ça c’est trop rare pour passer à côté !

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* Run commencé en 1999 sur ”JSA” 6, le présent volume est le relaunch suivant avec la série “Justice Society of America” de 2006 qui est la suite directe.

En bref

Qu’il est bon de retrouver Geoff Johns. Cette Société de la justice est une vraie lecture rafraîchissante qui ramène la figure classique du super héros, loin du grim n gritty, et franchement…. Ça fait du bien ! C’est fun à lire, drôle sans se moquer des enjeux qui sont importants à l’échelle de la série et surtout, Geoff Johns nous montre comment apprécier de tels personnages et donne furieusement l’envie de découvrir la suite mais aussi sa série JSA…. Comme quoi… Pourquoi il est parti dans la branche ciné…

8
Positif

Geoff Johns en forme

un vrai comic book de super héros positif

La confrontation de Kingdom Come avec cette série

Le plaisir de découvrir des personnages peu connus

Negatif

Dommage de ne pas commencer par le début

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