En un clin d'oeil...

J'avoue que je ne lis plus beaucoup de comics de super-héros récents, la production actuelle peinant à m'intéresser. Du côté de Marvel, je ne suis régulièrement que deux titres et pour la Distinguée Concurrence, je ne lis plus rien depuis...je ne m'en rappelle même plus. Mais attiré par les bons retours sur le travail de la nouvelle équipe créative de The Flash période "Infinite", je me suis laissé tenter par cet album...et bien m'en a pris...

Dans un premier temps, le nouveau venu Jeremy Adams (qui a principalement travaillé dans le monde de l'animation ces dernières années) résume les événements mouvementés de la vie de Wally West (et le bonhomme a pris cher, hélas), permettant ainsi aux lecteurs de passage de prendre facilement le train en route. Il le fait de manière concise et efficace, par un récapitulatif et une discussion entre membres de la Ligue des Justiciers, donnant les informations qu'il faut pour comprendre la décision de Wally de renoncer à ses pouvoirs pour mener une vie normale auprès de sa petite famille.

Mais alors qu'il court de plus en plus vite avec son mentor Barry Allen afin de couper sa connection avec la Force Véloce, quelque chose se produit et Wally disparaît. Le héros n'est pas mort...il se retrouve dans le passé, à l'époque préhistorique. Dans le présent, Barry fait appel à Green Arrow et Mister Terrific pour tenter de résoudre ce mystère. Le récit est dès le début bien construit, le scénariste orchestrant des allers-retours entre le présent et les  époques dans lesquelles Wally West est projeté tout au long des cinq chapitres (The Flash #768 à 771 + l'annual 2021). 

Action, humour, émotion et rebondissements sont au programme de cette aventure divertissante qui repose principalement sur les notions de tradition et d'héritage super-héroïque avec des moments aussi amusants que touchants et des dynamiques d'équipes réjouissantes. Je ne suis généralement pas un fan des épisodes illustrés par de multiples dessinateurs mais ici c'est particulièrement bien employé et les différents styles adaptés aux étapes du parcours mouvementé de Wally West (et au moins cela donne des pages plus expressives que celles de Brandon Peterson pour le présent).