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Critique de Stranger Things, Erica la Grande

par Auray le ven. 20 mai 2022 Staff

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Érica, la petite sœur de Lucas

À la fin du mois de mai, Strangers Things revient pour une quatrième saison, après trois ans d'attente. Depuis, la série à succès a su se décliner en romans, et, bien sûr, en comics. Mana Books se charge de ce dernier support. Pour cela, il sépare par un code graphique ces livres, un pour un public adulte, un autre pour les adolescents. Le premier joue avec des couleurs plus sombres, il avance dans l'intrigue principale, et, le second, utilise un arrière-plan arc-en-ciel afin de développer des personnages secondaires qui méritent un coup de projecteur. Érica, la petite sœur de Lucas fait partie de ceux-là.

Les dessins de Valeria Favoccia (Assassin's Creed : Reflections et Doctor Who) sont vraiment mis en valeur par le grand format. On a beau être dans un univers plus enfantin, on admire souvent ses cases, qui sont très bien composées. On utilise de façon pertinente les vues utilisées dans les séries, et, même les transitions entre deux cases peuvent s'y prêter. On y perd jamais en fluidité, même quand l'univers intérieur de la miss se confond avec la réalité. Les couleurs de Dan Jackson sont aussi très agréables à l'oeil, lumineux, mais sans éblouir, elles sont au service de l'histoire de bout en bout.

Sinon, je ne connais pas le scénariste Danny Lore (The Wild, Queen of Bad Dreams). Son expérience dans le domaine des jeux vidéo et des comics a dû forcément l'aider. En tenant une boutique spécialisée de ce genre, il se devait forcément d'être familier aux univers type Donjons & Dragons ou même, ses dérivés.

Par contre, je connais bien plus Greg Pak pour son World War Hulk. Mais, on peut admirer son travail sur d'autres personnages, comme Superman, ou bien, les X-Men. Je ne sais pas par contre son degré d'application dans ce projet, mais, j'imagine que par son expérience, il a eu un regard sur la fluidité et la clarté de cette histoire, comme c'est souvent le cas lorsqu'un nom se retrouve en seconde position.

Car, il ne faut pas se mélanger les pinceaux du début à la fin. Érica cherche à faire comme son grand frère, et, s'initie petit à petit aux univers de Donjons & Dragons. Par contre, toute seule, ce n'est vraiment pas très drôle, alors, sous les conseils de sa maman, elle va convaincre ses copines de participer. Mais, être maître du jeu, ça s'apprend aussi. Il va falloir partager équitablement les pouvoirs et mettre en place les désirs de chacun. Pas si facile. La vie quotidienne de la petite va se mélanger au jeu sans lui demander son avis. Est-ce qu'elle va pouvoir concilier le tout ?

Érica, autoproclamée la grande, va devoir mériter ce surnom. Et la libération accidentelle d'un oiseau domestique va l'y aider. Ses amies et la voisine aussi. C'est une histoire touchante, comme on les aime, qui finit forcément bien, mais, qui ne prend pas non plus le jeune lecteur pour un idiot. Le scénario est rempli d'actions, sans en faire trop. Il est au service des messages d'amitié ou d'entraide. Grandir n'est pas toujours aisé. Et en ça, l'esprit de Strangers Things est totalement sauvegardé. Enfin, si vous souhaitez retrouver la dessinatrice italienne, n'oubliez pas de mettre dans votre liste, si ce n'est pas déjà fait, l'album de la même série, sous le titre, « la brute ». On se retrouve aussi le 27 mai 2022 pour réécouter à fond le fameux générique de Stranger Things, et, de la musique des années quatre-vingt.

En bref

« Pourquoi est-ce qu'on voudrait jouer au jeu d' Érica ? »

8
Positif

Le grand format

Le petit monde de Valeria Favoccia

Les jolies couleurs de Dan Jackson

Un scénario trépidant

Une mise en avant de la sœur de Lucas

Negatif

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