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Critique de Goat Mountain

par Korail le mar. 7 juin 2022 Staff

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Partie de chasse initiatique

Tout commence par une partie de chasse en famille. Un grand-père, un père, un fils, un ami du père. C’est la tradition, le retour au source, on est au nord de la Californie en 1978, trois hommes et un gosse vont chasser le cerf. En chemin, ils croisent un braconnier, le gamin a 11 ans, il est excité, il vise et tire. Il tue le braconnier. Aucun remord, un joli tir. A partir de là, on assiste à une escalade de la violence et de l’incompréhension au sein du groupe. Que faire du corps ? Quel sens donner à ce qu’il vient de se passer ? Qu’est-ce que le bien et le mal ? Qu’est-ce que ça fait de tuer un homme ou un cerf ? Le narrateur, c’est l’enfant qui a grandi.

Je dois reconnaître que les dessins sont bien faits, le choix des couleurs, essentiellement du noir et du rouge souligne bien la violence des scènes et des dialogues, mais l’ensemble est tellement oppressant que je ne parviens pas à apprécier le talent du dessinateur. Pourtant, il y a de grandes et belles illustrations pleine page, les personnages sont bien représentés et le trait crayonné agréable.

En fait, Goat Mountain, c’est sombre, froid, violent, brutal. Pour ceux qui ont envie de ça, ça fonctionne sans doute. Pas pour moi.

En bref

Goat Mountain, c’est une histoire de violence ou une histoire de la violence chez un enfant . Tout est sombre, froid, brutal, sauvage : les personnages, les actes, les pensées et les relations ; le dessin colle parfaitement à l’ambiance. Pour ceux qui ont envie de noirceur absolue.

3
Positif

représentations graphique des personnages

point de vue

Negatif

trop violent à tous les niveaux

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Commentaires (1)
  • ginevra
    Staff

    Merci de ta critique Korail... Comme cela, je sais que je ne m'aventurerai pas dans la lecture de cet album.