Everything veut-il vraiment dire tout??

Le centre commercial Everything (=tout) vient d'ouvrir dans la petite ville de Holland et c'est l'effervescence chez les habitants car on y trouve vraiment tout ce que l'on désire… à moins que ce ne soit le magasin qui nous incite à acheter des choses dont nous n'avions pas besoin! Quelques citoyens motivés vont mener l'enquête à leurs risques et périls.

Après un début de lecture un peu difficile à cause des graphismes plutôt froids avec ces introductions de chapitres imitant des publicités des années 1950 pour une histoire qui commence en octobre 1980, je me suis laissé prendre au piège du scénario avec le petit jeu du qui est quoi? Oui quoi parce que certains personnages semblent vraiment inhumains… mais je n'en dévoilerai pas plus dans cet avis.

Bien sûr, cela m'a rappelé des romans que j'ai lu comme "Horrostör" de Grady Hendrix au look de catalogue Ikea (très chouette roman) ou "La galerie de tous les dangers" de Betsy Haynes ainsi qu'au moins un épisode de "La 4e dimension"… mais le contexte est un peu différent à Holland faisant de l'album plus un récit de science-fiction que d'horreur pure.

Christopher Cantwell précise dans une préface certaines influences comme David Lynch ou le film "La dernière chance".

I.N.J. Culbard a choisi des traits "classiques" (dixit la préface) avec une colorisation assez tranchée en tons plutôt vifs.

Une intéressante variation sur le thème déjà utilisé du grand centre commercial un peu angoissant ouvrant dans une petite ville auparavant tranquille.