« Si quelqu’un te fait du bien, rends-lui la pareille » sage Mjanja

Ce tome 3 démarre par la rencontre entre Taïga et une jeune femme Homo Sapiens aperçu en fin de tome 2. Ils tentent de communiquer mais ça reste très laborieux. Finalement, après quelques gestes, ils arrivent à peu près à se comprendre et décident de partir tous les deux rejoindre les amis de Taïga.

Tiari, la femme Homo Sapiens, se montre tout de suite beaucoup plus habile et robuste que Taïga. Elle lui montre notamment comment se faire un abri pour le soir avec des arbres, tout en respectant la nature. Taïga, qui n’arrête jamais avec ses pensées et ses émotions, se sent alors comme un enfant dans ce monde en manquant clairement de savoir-faire. La communication entre eux s’améliore petit à petit, mais ça reste très sommaire. Heureusement pour le lecteur, les pensées de Tiari nous sont données. Ce qui amène par moment un peu d’humour.

On retrouve également des encadrés pour expliquer un peu plus ce qui se passait à la préhistoire. Dans ce tome 3 un peu moins que d’habitude mais nos deux compagnons de fortune tombent sur des louveteaux et c’est l’occasion pour les auteurs de nous expliquer comment l’Homme a réussi à dresser les loups puis génération après génération l’apparition du chien.

Leur périple se poursuit ainsi tout l’album, c’est un peu long par moment, vu que la communication est difficile et qu’il ne se passe pas grand-chose. Ils arrivent finalement au campement où une surprise les attend pour le prochain tome.

Au final, ce tome 4 de Genesis se lit peut-être plus rapidement que les autres tant l’action reste très restreinte. Les deux personnages font route tout le long de l’album, heureusement, la fin de l’album apporte un peu plus de mouvement et l’épisode des louveteaux reste sympathique.

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