« Chi và é volta, bon ‘ viaghju faci”

Après avoir chiné un journal corse pour un client, Ange Pizarti tombe sur un dessin qui le met sur la piste d’un mystérieux trésor napoléonien, en Corse. Sur un coup de tête il décide de partir pour l’île de beauté, lui qui n’y a jamais mis les pieds alors que son grand père Dominique y est originaire. Sur place, il va rencontrer 3 personnages qui vont l’aider dans sa quête, le père Ibanès, M. Orsucci et sa fille Casilda. Ange tente de percer les secrets de ce trésor disparu.

Une saga familiale très intrigante et surtout très prenante. Je ne savais pas à quoi m’attendre avec cette BD et j’ai été particulièrement surpris et complètement séduit. Une histoire qui puise dans les racines personnelles et qui met en scène un côté historique avec le trésor napoléonien. Beaucoup de phases historiques, très intéressantes, tout en noir et blanc.

L’album est découpé en deux. Parties. Une première partie découverte qui se passe en été et une partie approfondissement et aboutissement en hiver. Une enquête qui démarre seule et qui se poursuit en famille, où Ange renouera contact avec son père pour trouver de nouvelles informations.

Côté dessin, uniquement des planches à l’aquarelle. On est complètement dedans, une superbe ambiance en été comme en hiver. Les planches sont très détaillés et les décors magnifiques.

Au final, Djemnah est un one shot très réussi, une fiction qui prend des racines historiques pour mieux rendre crédible l’histoire. Une bonne surprise.