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Critique de Spider-Man's Tangled Web #20

par Le Doc le jeu. 11 août 2022 Staff

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Séance chez le psy...

Avec sa moustache, sa coupe en brosse, son éternel cigare et son fichu caractère, J. Jonah Jameson fait partie des personnages incontournables du petit monde de l'Homme-Araignée depuis ses débuts il y a 60 ans. Initiateur d'une campagne de dénigrement de Spider-Man dès ses premières apparitions, Jonah (impeccablement interprété à l'écran par J.K. Simmons) a évolué à travers les années selon les auteurs qui se sont occupés de son cas, certains le montrant pompeux, borné et avare et d'autres livrant un portrait un peu plus humain du bonhomme, qui a su se montrer courageux et intègre même s'il lui arrive encore et toujours d'être énervant. Mais c'est comme ça qu'on l'aime, notre Jonah...

Deux numéros avant l'annulation de la série, J.J.J. a eu droit à son épisode de l'anthologie Tangled Web. L'histoire est signée par Zeb Wells (l'actuel scénariste de Amazing Spider-Man) et commence par une journée de boulot habituelle au Daily Bugle. Enfin, presque puisque c'est le jour spécial "Amenez votre enfant au bureau". Situation idéale pour que Jonah pique une de ses colères monumentales avant une crise cardiaque quand une gamine ose prendre la défense de Spider-Man...

J.J.J. n'a bien évidemment pas envie de rester longtemps à l'hôpital (il pourrait venir à bout du calme de la plus patiente des infirmières). Mais avant de reprendre le boulot, il est obligé d'accepter un suivi psychiatrique pour se débarrasser de ses crises de colère. Vaste programme...surtout pour le psy chargé des entretiens. Zeb Wells a concocté des interactions savoureuses entre les deux hommes avant une plongée dans les souvenirs de J.J.J. qui passe plusieurs années en revue dans un portrait nuancé des étapes qui ont fait de l'éditeur du Daily Bugle l'homme qu'il est devenu. 

Le style particulier du dessinateur Dean Haspiel, très expressif jusque dans l'exagération, est parfait pour les aspects humoristiques du récit...mais pas seulement car il est aussi à l'aise dans les passages plus intimistes, dans l'émotion apportée par certaines révélations de l'homme au cigare. Wells et Haspiel nous font alors entrevoir un autre Jonah...ce qui ne dure pas longtemps au grand dam des employés du Bugle...

En bref

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