Telma et Dumber

*Attention Spoil de la 2nde saison du dessin animé Harley Quinn*

Alors que Poison Ivy et Kiteman était sur le point de se marier, l’intervention surprise de Gordon pour capturer l’assemblée de vilains va tout faire capoter et faire ouvrir les yeux d’Ivy : oui elle aime Harley Quinn et Kiteman va donc tout abandonner la poussant dans les bras d’Harleen. Ainsi, Poison Ivy et Harley prennent donc la fuite pour vivre enfin pleinement leur première idylle pour le meilleur… et le pire !

Sachez que si vous avez aimé la très bonne série d’Harley Quinn, ce volume pourrait vous intéresser car il n’est autre que la suite directe de la seconde saison. Et après lecture, j’ai trouvé le pari réussi de prolonger le plaisir du dessin animé via ce comic book. Et pour cela, il n’y a pas de mystère : les auteurs ont gardé l’esprit de la série.

Et dans cet objectif, Franklin Tee a tout compris. L’autrice a parfaitement saisi la folie mais aussi la profondeur d’Harley, de Poison Ivy mais aussi de cet univers loufoque qui peut très bien vous amener à rencontrer Silence lors d’un repas dans un restaurant isolé. Le scénario nous livre donc un roadtrip barjo qui repose quasi exclusivement sur les situations loufoques et le caractère du duo où Ivy travaille sur elle-même pour se convaincre qu’Harley est bien la femme parfaite pour elle et cette dernière va tout faire pour rendre heureuse Ivy mais son tact et son caractère impulsif ne va pas forcément aider…

Ca se lit vraiment tout seul, on rit souvent par la bizarrerie de chaque situation et le road trip prend une tournure touchante devant (enfin) une vraie relation amoureuse entre Ivy et Harley complètement assumée mais aussi divertissante devant les différentes apparitions qui entraînent des péripéties fun et décomplexées.

J’ai aussi beaucoup apprécié le travail de Max Sarin, son style plus cartoony que la série est plus adapté pour un comic book où elle parvient aisément à retranscrire la folie de cet univers que ça soit à travers les expressions des personnages et surtout d’Harley Quinn qui resplendit sur tout le titre.

La mayonnaise prend et ce volume se lit comme du petit lait, du moins, si vous appréciez le dessin animé, sinon vous serez totalement perdus.