Une affreuse déesse de la beauté !
On connaît tous Aphrodite, la plus belle des déesses, la mère d’Eros. Elle a l’air fragile, évanescente dans sa coquille. Mais sous la plume de Nadja, elle est une femme libérée, capricieuse, colérique, jalouse, autocentrée et surtout d’une mauvaise foi à toute épreuve. Bref, elle est imbuvable, y compris en interview, et c’est drôle.
Les Dieux de l’Olympe avec Nadja se montrent sous un jour nouveau, plus moderne. J’ai particulièrement apprécié Hélios en type psycho-rigide qui perd assez facilement ses moyens ; Zeus qui n’en mène pas large devant les déesses et Arès en amant disons, plus que serviable.
Les dessins de Nadja ont une touche particulière, on aime, on n'aime pas mais on le sait dès la couverture. Pour ma part, ils me font rire, parce qu’ils rajoutent encore du second degré à l’œuvre.
En bref, Aphrodite est la plus affreuse des belles, d’une absolue mauvaise foi. C’est drôle. Les myhtes n’ont pas encore dit leur dernier mot ! Un bon moment pour cet album familial.
En bref
Aphrodite, la plus belle des déesses, modernisée sous la plume de Nadja devient une femme libérée, capricieuse, colérique, jalouse, autocentrée et surtout d’une mauvaise foi à toute épreuve. En bref, elle est imbuvable et c'est drôle. Une sympathique façon de revoir ses classiques !
Positif
Personnages bien trempés
Adaptation moderne
Negatif
Manque un peu de profondeur
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