Un comic à la sauce manga

Cette série de Eiichi Shimizu (scénario, design des machines, des robots et de certains personnages) et de Tomohiro Shimoguchi (dessinateur principal et design des personnages) est édité par Pika (en collaboration avec DC).

Ce manga a des airs de comic dans son organisation. C’est peut-être pour amener le lectorat de comics vers le manga…

Toujours est-il que ce manga est fidèle à l’œuvre originale. Il faut souligner que le projet s’est fait avec l’aval de DC. Et cela se comprend !

Dans cette histoire, on retrouve bien évidemment Batman. Cela fait 3 ans et 28 jours qu’il a endossé son costume de justicier. Il a créé une IA répondant au nom de Robin. Celle-ci lui permet à partir de données rassemblées d’anticiper le crime et de calculer des probabilités pour sortir Batman du pétrin.

Batman est rongé par son passé, notamment la mort de ses parents. Son objectif est d’éradiquer les criminels de Gotham.

On retrouve des personnages centraux liés à Batman.

C’est le cas d’Oswald Cobblepot, alias le Pingouin, Clark Kent, alias Superman, qui veut tenter de faire en sorte que Batman rejoigne la Justice league, le commissaire Gordon, Killer croc, Edward Nygma, alias le sphinx (ou l’homme mystère), ainsi que Slade Wilson, alias Deathstroke, et bien sûr, le Joker, qui se prend pour le partenaire de Batman. Ce dernier apparait sous des traits différents du comic, il porte un masque de clown et semble s’entendre avec Batman. On a également droit, en fil rouge, à un personnage secondaire, un enfant dont je taierai le nom car celui-ci se dévoile vers la fin de l’histoire.

Batman se définit comme un criminel qui enfreint la loi et ne craint pas d’utiliser la violence mais ne tue pas.

Le dessin semble un peu brouillon. Toutefois, les 3 premières pages de chaque chapitre sont très joliment dessinées (comme si elles avaient été colorisées à la base), contrairement au reste des chapitres qui donne l’impression que les auteurs sont allés un peu vite en besogne. Les arrière-plans sont souvent absents et donne une sensation de vide dans chaque vignette.

Parfois, on ne sait pas exactement qui parle au niveau des bulles et cela peut être déstabilisant. Il m’a fallu relire certaines bulles plusieurs fois pour bien comprendre.

Quoiqu’il en soit, pour ce premier tome, l’histoire tient la route. Reste à savoir où cela va nous mener.