La terrible unité 731

Troisième titre ambiance seconde guerre mondiale après Manchuria Opium Squad et Peleliu. Cette série de l'éditeur Kadokawa Shoten est toujours en cours au Japon avec 4 volumes parus à ce jour.

The far East Incident raconte l’histoire de Konoa, un jeune soldat Japonais revenu des Philippines après la capitulation du Japon. Les Américains sont partout et les vaincus digèrent mal leur défaite. Le jeune homme va se rendre compte que les japonais ont réalisé des atrocités durant la guerre. Des expérimentations humaines ayant mené à la création de surhommes, de mutants, résistants aux balles. Ces personnes qui font partis de l’unité 731 sont pourchassés par une unité de Japonais qui a pour mission de tous les éliminer. Pour ça ils ont l’aide d’une mutante une des plus performantes du lot, qui s’appelle Saika, une jeune fille qui dont donc affronter des terroristes issus de l’expérimentation humaine mécontent de la défaite et de la mainmise des États Unis sur le pays.

Cette histoire n’est pas de la fiction, les Japonais ont réellement torturé des gens , comme les nazis en Europe, un film est d’ailleurs dédié à cette histoire « Philosophy of a knife ». Mêlant images et film d'archives, ce film retrace l'histoire vraie de l'unité 731 ( 1932-1945 ), camp japonais destiné à faire des expériences sur des prisonniers de guerre. Le but était de fabriquer une arme bactériologique de destruction massive dans la guerre qui opposait les japonais aux russes, et également de rattraper leur retard dans le domaine spatial et scientifique. Cette unité 731, effectuait des expérimentations sur des cobayes humains comme des vivisections sans anesthésie ou des recherches sur diverses maladies comme la peste, le typhus et le choléra en vue de les utiliser comme armes bactériologiques. Les expérimentations bactériologiques pratiquées au Mandchoukouo, notamment par largage aérien, ont fait entre 300 000 et 480 000 victimes. L'Unité 731 est aujourd'hui reconnue responsable de crimes de guerre et crimes contre l'humanité. L'État japonais ne reconnaît son existence que depuis 2002.

Du coup un manga qui se veut historique au départ, mais finalement cet aspect est pour le moment très peu présent. On a deux bandes qui s’affrontent. En revanche, le mangaka est un réel Military Otaku, et il a la passion pour les armes à feu qu’il décrit et qu’il dessine parfaitement. Tout y passe, des bazoukas, des mitraillettes, des MP4 et ça flingue à tout va.

J’ai eu beaucoup de mal avec le début du manga et sa mise en place. Pas vraiment convaincu, et ne comprenant pas tout, j’ai beaucoup plus aimé la fin, avec la présentation du méchant. Méchant qui est lié à Saika, mais qui apparait très peu pour le moment.

Finalement, un manga divertissant, avec une bonne deuxième partie. Si vous aimez les flingues, c’est fait pour vous, si c’est pour l’aspect historique, il vaut mieux attendre de voir la suite.