Le premier combat de Bojji

Mon petit plaisir, retrouver Bojji et son parcours. On avait laissé Bojji après son entrainement avec Despa ne sachant quelle arme avait été choisi ni si son entrainement avait porté ses fruits. Mais ce tome 4 va répondre à toutes mes interrogations.

Mais Sosuke Toka n’y répond pas de suite, le tome commence par le roi Daida qui décidément n’arrête pas sa descente aux enfers. Et offre une intrigue très prenante, très surprenante et assez inattendue. C’est passionnant.

Et puis enfin la révélation sur le choix de l’arme et sur la nouvelle puissance de l’arme. Mais au-delà du choix, j’ai beaucoup apprécié la relation Bojji / Despa, une relation un peu paternelle, très affectueuse. Sosuke Toka réussit à créer un univers où tous ses personnages sont attachants et possède tous une histoire. Et puis cet hommage au choix de l’arme à un autre personnage très attachant de l’univers de George R. R. Martin, ma préférée, Arya. Le choix de l’arme ma de suite fait penser à elle. Bojji va alors devoir démontrer sa nouvelle force, et cette fois-ci c’est OMBRE qui a beaucoup de doute et devient très bavard. Bojji contre les frères Aban, une scène forte de cette album. Et toujours cette relation Despa / Bojji qui se poursuit jusqu’au au revoir, assez touchant.

Pendant ce temps-là au royaume un complot se prépare. Quelques personnages se révèlent, Hokuro et Domas en tête, mais le miroir magique aussi. On en apprend beaucoup plus sur lui et ses ambitions. Mais au royaume des enfers, c’est la panique, Ouken, le commandant des chevaliers des enfers s’est échappé, la « fine lame diabolique » fera sans doute son apparition dans les prochains tomes.

Un univers qui se tisse et s’élargit, c’est passionnant. L’histoire des deux frères Bojji / Daida n’a pas fini de faire parler. Les deux prennent de plus en plus de force et d’assurance. Vivement la suite.