Rédemption
La maxi-série Blade Runnner 2029 signée Mike Johnson et Andres Guinaldo touche à sa fin avec les quatre derniers épisodes publiés dans ce troisième album. De retour dans les rangs de la police, la Blade Runner Aahna "Ash" Ashina travaille en fait pour les deux camps. Sa position lui permet d'aider les réplicants qui veulent vivre en paix et qui rejoignent le réseau clandestin de son amante Freysa tout en se débarrassant des "gueules d'humains" trop dangereux, comme les adeptes du Nexus 6 Yotun.
Yotun a mené une révolution qui a donné lieu à une première partie de série intense, riche en action et en rebondissement. Au début de l'épisode 8, Ash s'étonne que le réplicant se soit mis en retrait après ses actes qui ont notamment causé la destruction de la digue maritime et de la tour de police de Los Angeles. Mais c'est du à la nature même des réplicants et à leur durée de vie limitée que Yotun a repoussée autant qu'il a pu d'une manière que l'on peut qualifier de "vampirique". Il a planté une graine, celle de la révolte, qu'il regarde pousser...
L'évolution de l'intrigue concoctée par Mike Johnson est intéressante car elle garde un certain mystère enrobé dans une part de tristesse et de mélancolie (la profonde signification des scènes finales et les liens avec Eldon Tyrell, le créateur des réplicants) tout en accentuant les bouleversements de la vie de son héroïne. Ce n'est pas que Blade Runner contre Réplicant, c'est aussi Blade Runner contre Blade Runner (avec une référence film noir bien appuyée) dans un dernier acte bien ficelé, entre suspense et règlements de compte.
Mike Johnson et Andres Guinaldo termineront l'histoire de Ash dans une ultime maxi-série intitulée Blade Runner 2039 qui rapprochera donc les bandes dessinées publiées par Titan Comics de la période décrite dans le long métrage de Denis Villeneuve, Blade Runner 2049.
En bref
En bonus, on retrouve l'habituelle galerie d'illustrations, composée des couvertures régulières et alternatives et d'un regard sur la conception des couvertures par Pye Parr et le découpage de deux numéros par Andres Guinaldo.
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