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Critique de Savage Hulk #1

par Le Doc le mar. 6 déc. 2022 Staff

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L'Homme Intérieur

En 2014, Marvel a publié Savage Hulk, une série anthologique qui fonctionnait sur le même modèle que le Savage Wolverine lancé l'année plus tôt, en confiant les arcs narratifs à différentes équipes créatives. Mais contrairement à Savage Wolverine (qui a duré deux ans), les ventes n'ont pas du être au rendez-vous car Savage Hulk s'est arrêté après 6 numéros et seulement deux histoires, la deuxième restant inédite en V.F.

Panini a traduit la première, une aventure en quatre parties qui constitue la suite directe de X-Men #66 (voir fiche correspondante), qui fut à l'époque le tout dernier numéro inédit des X-Men avant une flopée de rééditions. Dans cet épisode, les mutants ont demandé l'aide du docteur Banner pour sortir le professeur Xavier du coma suite à l'assaut psychique contre les Z'Nox. Ce ne fut pas de tout repos, notamment à cause de l'intervention de l'armée qui a réveillé le titan vert au mauvais moment, mais Xavier a pu être guéri...et le mentor des X-Men veut rendre la pareille à son bienfaiteur...

Ecrit et dessiné par Alan Davis (avec le fidèle Mark Farmer à l'encrage), L'Homme Intérieur débute de belle façon. Alan Davis démontre une nouvelle fois sa maîtrise de la continuité et pose bien le contexte pour les lecteurs qui ne connaissent pas cette période de l'histoire des personnages, entre beaux instantanés intimistes (comme cette scène calme dans le désert, qui rappelle un peu un moment identique dans le Hulk de Ang Lee) et scènes d'action explosives. 

La deuxième partie fait intervenir l'Abomination pour un affrontement bien musclé comme il se doit...tout en appuyant sur le côté un peu plus triste et mélancolique de Hulk (et c'est bien fait, sans en faire trop...trois cases et un regard qui en dit long). La deuxième partie de l'intrigue, avec le Leader, m'a par contre un peu moins convaincu, avec notamment un voyage mental qui prend un épisode entier, laissant une impression de décompression. Au final, et malgré un début efficace, je me dis que le tout aurait pu faire un très bon annual en "taillant dans le gras". Mais graphiquement, ça reste un régal pour  les mirettes...

En bref

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