Planète Hulk

Dans Secret Wars, la grande saga événement de l'année 2015, l'univers Marvel a été détruit, laissant la place à une planète patchwork créée par le "Dieu Fatalis". Le Battleworld est composé de nombreuses zones qui correspondent à autant de réalités alternatives, un concept proche des What If ? dans certains cas. Deux de ces "zones de guerre" sont liées au Titan Vert et ont été au centre de deux mini-séries, Future Imperfect et Planet Hulk. 

Planet Hulk est une mini-série en 5 épisodes scénarisée par Sam Humphries et dessinée par Marc Laming, avec Greg Pak etTakeshi Miyazawa en renfort pour la back-up du #1 qui explique les conditions de la création du Greenland, un domaine entièrement peuplé de Hulks suite à l'explosion d'une bombe Gamma. Des années plus tard, une dispute territoriale oppose le Roi Rouge, leader du Greenland, à Fatalis. Pour régler cette affaire, le souverain envoie un gladiateur appelé Steve Rogers pour tuer le Hulk Rouge. D'abord réticent, Rogers accepte lorsqu'il apprend que Fatalis avait déjà envoyé un tueur...son ancien partenaire Bucky Barnes...

Cette version de Captain America, un Rogers massif tueur de monstres et chevauchant Devil Dinosaur, est donc le personnage principal de Planet Hulk. On découvre le Greenland par ses yeux, une quête qui l'amènera à affronter de nombreux dangers aux côtés de Doc Green, un Hulk intelligent qui lui sert de guide. Le problème est que la "visite guidée" s'étire un peu trop et Doc Green finit par lasser avec ses longs tunnels de dialogues. 

Les dessins de Marc Laming (aux expressions un peu figées mais dont le style se révèle très efficace sur une série remplie de Hulk et de dinosaures) sont le point fort d'un titre qui commence bien, traîne ensuite un peu en longueur, avant de se conclure sur un final accrocheur aux rebondissements bien amenés. L'idée était pas mal du tout (avec quelques chouettes bastons entre monstres)...le traitement de l'histoire un peu moins maîtrisé, trois épisodes auraient suffi...