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Critique de Trinity Seven #1

par MassLunar le dim. 8 janv. 2023 Staff

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Un petit début de pelot(om)age

A la suite d'un petit pack découverte (3 tomes pour le prix d'1), j'ai décidé d'entamer la série Trinity Seven édité par panini depuis 2013 et qui compte à ce 28 volumes dont 25 parus au Japon. Une petite longévité qui prouve que ce titre a priori fanservicieux possède quand même son public.

Fanservicieux  ou plutôt comédie ecchi, ce premier tome de Trinity Seven l'est assurément. Comme l'avait souligné l'une des courts avis déjà parus sur ce site, ce manga s'ouvre dès la troisième page sur notre héros agrippant accidentellement le sein d'une lycéenne... De quoi donner le ton de l'humour de cette série qui annonce de la fantasy harem par le biais d'un pervers rustre entouré de jolies jeunes mages dans un autre monde proche quand même d'un lycée japonais. 

Sans surprises, ce début de titre peine à orchestrer une véritable intrigue au profit d'un humour ecchi mais ne soyons pas hyppocrite, les couvertures des manga le montrent déjà bien et c'est pour ça qu'on le lit !! ( vive le boeuf ) 

En quelque part, on sait à quoi s'attendre et, parfois, l'humour de ce style n'éclipse pas de bons mangas. Je pense notamment à Prison School ou le stupîde mais délirant SuperHxEros sans compter l'ambigue Kaijin Reijoh. Le problème, c'est qu'à trop vouloir abuser sur cet humour, c'est de tomber dans la lourdeur et ce premier Trinity Seven , même si il n'est pas trop méchant, annonce cela . 

Le héros n'est rien de plus qu'un pervers qui balançe continuellement des remarques sur les poitrines de ses camarades tandis que ces dernières, même si chacune possède un semblant de personnalité, ne sont clairement là que pour la pose. Je charrie un peu car ce premier tome n'est pas non plus abusé en terme de dessin vicieux et tente de contenir une histoire avec un cadre de lycée magique dans lequel sont formés les futurs mages de demain. C'est donc un calque d'un lycée japonais où l'uniforme sexy cotôie de sérieux ennuis magiques. Le héros possède aussi un enjeu important puisqu'il doit retrouver sa cousine, aka sa petite soeur adoptive aka son flirt malsain (si, si...) , perdue dans une autre dimension. 

Il y a donc une piste à suivre au niveau de l'histoire qui, on l'espère en tout cas, parviendra à s'élever un peu plus que le niveau des blagues mais pour l'instant, ce n'est pas gagné. Le scénario de Kenji Saitou ( qui a notamment travaillé sur une nouvelle série Saint Seiya , Saint Seiya : dark wing , à paraitre très prochainement) est plutôt décousu ave cun passage inexistant entre deux mondes comme un isekai mal ébauché et surtout vécu à travers les yeux d'un héros qui ne semble jamais surpris de ce qu'il découvre. En clair, l'intrigue est calqué sur un rythme échevélé pour se concentrer principalement sur cette académie de magie, le cadre principal de l'histoire. A partir du moment ou le héros arrive dans cette académie,  le scénario est un poil plus intéressant et déroule le strict minimum en présentant tour à tour ses personnages tout en expliquant quelques notions autour de ce monde entre deux chapitres. Il y a tout de même une volonté d'introduire un univers de magie.

 Côté dessin, le style d'Akinari Nao (I'm standing on a million lives ) est très propre avec une pointe de classe dans les tenus vestimentaires des personnages sans abuser forcément d'un style trop plastique comme le laissait présager la couverture ( sérieusement, il y a pire). C'est plutôt étonnant dans le registre de la comédie ecchi. Chaque personnage est d'ailleurs bien identifié entre l'intello autoritaire, la disrète ninja ou encore la troublante et ambigue futur promise du seigneur du mal. Une bonne galerie illustré par la patte du mangaka. 



En bref

Comédie ecchi des plus convenus avec son lot de blagues vaseuses jetés d'entrée de jeu, ce premier tome de Trinity Seven annonce clairement une petite comédie de fantasy harem sans grande prétention. Pour l'heure, les personnages et l'intrigue sont peu interessants malgré un style très propre de la part du mangaka. Pas de grandes espèrances mais la longévité de la série (28 tomes pour l'instant) peut laisser supposer un bon équilibre entre humour vaseux et un semblant d'aventure fantasy.

6
Positif

Un petit univers sympatoche qui calque un cadre lycéen dans le domaine de la magie (mais non, ce n'est pas du Harry Potter , faut pas abuser)

L'humour ecchi qui ravira les amateurs incontrolables du genre

Le style propre d'Akinaro Nao

Un semblant d'intrigue (surtout à partir de l'académie de mages)

Negatif

Une intrigue construite de manière trop immédiate avec un héros ininteressant entre flegme et perversité

Lh'umour ecchi qui deplaiira opposants incontrolables du genre

Une galerie de personnages vite étiquettés

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