On mélange tout !

Encore un isekai ! Bien sûr, on ne va pas arrêter ce qui se vend encore bien au Japon, et même en France. Parfois, on prend les mêmes bases et on y change une toute petite donnée. Par exemple, au lieu d'être le héros, vous serez l'ennemi à abattre, au lieu d'avoir plein de superpouvoirs, vous serez le plus nul du nouveau monde que vous allez devoir explorer quand même. Ici, c'est encore autre chose.

Car, c'est plutôt un mélange de genres inédits. On y parle de harcélement scolaire et, de superpouvoirs. Effectivement, Yûya sort du lot par une apparence qui indique toute sa souffrance : ses cheveux cachent son visage, sa graisse, son corps, ses vêtements amples, ses hématomes. Il a honte de lui, et pourtant, il n'y a pas de quoi, c'est un gentil garçon qui a appris de son grand-père ce qu'il faut pour être avant tout aimable en toutes circonstances. Pas sûr que ça l'aide face aux voyous qui l'embêtent en permanence par contre.

Pourtant, à la mort de ce membre de la famille, il hérite d'une maison tout à fait singulière. Elle est un peu son armoire de Narmia qui va lui ouvrir tout un tas de possibilités. Un château, des princesses, des armes puissantes pour sauver celle-ci, des monstres tout aussi immenses que les épées qui y règnent... tout est là pour faire plaisir au lecteur.

Mais, ce qui est passionnant, c'est justement le mélange des genres. Le héros va être de nouveau transporté dans son monde avec ce nouveau physique, ses nouvelles compétences. Sa tendresse va enfin être mis en avant grâce à un physique qui ne passe désormais plus inaperçu. Celui-ci, loin d'en profiter est toujours en proie aux mauvaises pensées d'autrefois où il était encore la victime de brimades. Il va subir de nouveaux évènements bien plus agréables. Il n'est pas habitué à la drague le bougre. On va passer par des jeux de séduction à présent ?