Critique de Comme un gant de velours pris dans la fonte
par Le Doc le jeu. 2 févr. 2023 Staff
Rédiger une critiqueQuand on cherche la merde, on la trouve...
Un soir, Clay Loudermilk pénètre dans un cinéma porno bien glauque. Le film projeté, Comme un gant de velours pris dans la fonte, est une pelloche bizarre qui ne pourrait exciter que le plus allumé des fétichistes (et encore...). Mais Clay ne pense pas vraiment à sa libido...il est surtout troublé parce qu'il croit reconnaître son ex-femme en dominatrice sadomasochiste. Il décide alors de mener l'enquête, en remontant d'abord jusqu'au lieu où le film a été tourné...
Résumée ainsi, l'histoire imaginée par Daniel Clowes pourrait ressembler à un polar noir un peu pervers...mais je dois avouer qu'à peine le livre terminé, j'ai eu bien du mal à rassembler mes idées et à savoir de quoi l'auteur parlait. Déroutant. Et finalement ce n'est pas étonnant tant celui-ci insiste sur la notion de rêves éveillés dans ses entretiens. Des rêves...ou plutôt des cauchemars...
Il ne faut donc pas chercher un semblant de linéarité dans Comme un gant de velours pris dans la fonte (titre inspiré par une réplique du Faster, Pussycat ! Kill ! Kill ! de Russ Meyer)...le périple de Clay Loudermilk est une errance absurde, paranoïaque, peuplée de personnages grotesques (jeune femme ressemblant à une patate, chien sans orifices...) et à l'imagerie fantastico-onirique surréelle qui questionne régulièrement la réalité de ce qui se déroule page après page, tel le regard perpétuellement cerné d'un Clay qui ne sait plus où il en est...
Honnêtement, le délire m'a souvent laissé au bord de la route tout au long de cette centaine de pages...même si je reconnais que l'étrangeté de certains passages est assez hypnotique et que Daniel Clowes travaille une atmosphère qui sait mettre mal à l'aise...
En bref
En bref ? Je ne sais pas...quelle est la fréquence, Kenneth ?
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