Bienvenue à l'institut Shibusen !

Après une édition normale en 25 tomes, une édition double voire triple en 13 tomes, Soul Eater est de retour avec une édition Prestige en 17 tomes terminée au Japon, et nous pouvons la découvrir depuis février 2023 sur les étagères de nos librairies. Une édition qui rappelle bien entendu celle de Fullmetal Alchemist, et qui est publiée depuis 2020 chez nous. Elle nous propose des pages plus grandes, sur un papier de qualité et agréable à toucher, mais on a aussi de très jolies pages couleurs pour mettre en avant nos personnages.

Je suis vraiment contente de voir cette édition débarquée chez nous, parce qu'elle est vraiment très jolie et retranscrit bien cette ambiance sombre et un peu folle du titre. Et d'une autre part parce qu'avec Soul Eater, nous avons une relation spéciale, en effet, ça a été un de mes premiers animés, et un de mes premiers mangas. Et puis, c'est aussi une de mes sagas préférés, de par son histoire bien ficelée et ses personnages tellement attachants et drôles !
Mais l'arrivée de cette édition va me permettre de la relire, et pour certains de découvrir cet univers qui fut le succès d'Atsushi Ohkubo, le mangaka de Fire Force qui a aussi son petit succès ! C'est d'ailleurs le bon moment pour voir que le mangaka a évolué dans son travail et dans son dessin, c'est très intéressant de comparer !

Bien entendu, je vais poser ma chronique de façon la plus objective possible, et de ne pas me laisser envahir par la nostalgie.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce titre nous faisons la rencontre d'adolescents faucheurs, accompagnés d'armes qui peuvent prendre forme humaine. Ils doivent étudier et pratiquer le fauchage, récupérer 99 âmes et 1 âme de sorcière pour faire devenir leur arme une haut de gamme. Ce qui est le but de chaque arme dans cette histoire grâce à leur meister.

Dès ce premier tome, on fait la rencontre des personnages principaux, et le mangaka pose un peu les bases de son univers, même si tout n'est pas clair pour le moment ou bien expliqué.
Les trois premiers chapitres vont servir à présenter ces personnages qui vont nous accompagner tout du long de cette histoire.
En premier, c'est la meister Maka accompagnée de Soul comme faux. C'est un chapitre intéressant et plutôt dynamique où on peut les voir affronter une sorcière notamment. Cela permet aussi de comprendre leur système de combat, leurs spécifiées et de s'y attacher facilement.
Par la suite, on fait la rencontre du meister Black Star et de son arme Tsubaki. Un nouveau duo que l'on rencontre en mission avec pour même but de faire devenir Tsubaki une death scythe, et puis, ils sont complètement différents de ce que l'on avait pu rencontrer précédemment. Et même au sein de leur duo, ils sont complètement opposés, mais ils arrivent à totalement se synchroniser. Ce sont des personnages attachants, et qui savent rester humbles et humains quand la situation l'exige.
Le troisième groupe que l'on rencontre est celui de Death the Kid, qui n'est autre que le fils du Dieu de la Mort, accompagné de deux sœurs Liz et Patty, qui peuvent se transformer en arme à feu. Là aussi, c'est le même concept, ils partent en mission, mais ce meister est vraiment particulier, avec un goût démesuré pour la symétrie, ça en est hilarant !

Une fois les présentations faites, bien que ce ne sont pas les seuls personnages que l'on rencontre, on retrouve tous ces personnages à l'école Shibusen, qui permet de former les futurs meisters et les futures armes.
Ils vont d'ailleurs devoir rapidement faire équipe tous les sept pour résoudre un mystère au sein même de leur école.
Cette nouvelle enquête permet encore une fois de poser les bases de l'univers en introduisant de nouveaux personnages mais aussi de nouvelles techniques, ou de nouveaux éléments importants à la compréhension du récit.
Un des point fort de ce titre, c'est l'ambiance générale, elle est assez sombre, et aborde des sujets assez difficiles comme la mort. Elle est sérieuse aussi, notamment dans le développement des combats, mais le mangaka arrive à lui donner un ton plus léger parfois en mettant en avant de l'humour ou des personnages complètement fous, ce qui rajoute pas mal de scènes drôles, et on s'attache à ces barjos. En revanche, le plus gros point faible du manga et de ce premier tome c'est la trop grande place donnée au fan service que j'avais même oublié... D'autant plus que toutes ces scènes dénudées ou de petites culottes ne servent pas vraiment le récit, et frôlent vraiment avec le non consentement des personnages féminins. Cette partie là est vraiment dommage, parce que Soul Eater possède tous les éléments pour être un super manga !