Les Etoiles de Mort du Zodiaque !

L'arc narratif qui débute au #120 signe le retour du Zodiaque, l'organisation criminelle aux costumes grotesques basés sur les signes astrologiques. À l'origine, les membres du Zodiaque sont censés être des chefs de gangs qui se sont déguisés ainsi pour coordonner et exécuter des crimes de grande ampleur, comme prendre la ville de New York en otage en échange d'une rançon lors de leur précédente apparition. Là, ils veulent se servir d'une sorte de rayon de la mort pour tuer tous les natifs du gémeaux afin de prouver leur puissance. Pourquoi le Gémeaux ? Parce que le bonhomme était en prison et n'a donc pas assisté à la réunion...mouais...

L'intrigue gentiment absurde est surtout un prétexte pour montrer à quel point la dynamique à l'intérieur du groupe de vilains est fragile, avec des "mini-factions" qui se forment autour des deux personnalités qui se disputent le leadership, le Taureau (qui est confirmé comme étant Cornelius Van Lunt, une vieille connaissance des Vengeurs, supposé décédé depuis Avengers #82) ayant pris l'avantage sur le Bélier. 

Les rebondissements ne manquent pas, le scénariste Steve Englehart soignant particulièrement ses cliffhangers. L'auteur en profite également pour révéler plus de détails sur la rencontre entre Mantis et Swordsman et à travers cette histoire d'amour réussit à rendre sympathique le Sabreur moustachu en quête de rédemption qui se rend compte que la femme qu'il aime commence à être attirée par Vision. L'épisode se termine sur un choc quand la Balance, la personnification de la neutralité du Zodiaque (qui a finit par choisir un camp), avoue qu'il est le père de Mantis...

Graphiquement, cette période reste inégale. Bob Brown est toujours dépendent de l'encreur et comme Don Heck est à ce poste sur le #120, les planches manquent d'impact (c'est un peu mieux avec Mike Esposito sur le #122). Big John Buscema revient faire un petit tour sur le #121 mais là encore le style reconnaissable de Heck prend le dessus à l'encrage.