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Critique de Do a powerBomb

par Blackiruah le mar. 20 juin 2023 Staff

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Do you smell what DWj is cooking !

-Tu regardes vraiment ça ?

- Bah oui.

- Mais c’est pour de faux, tu sais ?

- Bah oui mais ça reste de sacrés performances sportives.

- Ça sert à rien….

Ca, c’est un échange type quand ma femme me voit regarder du catch de temps en temps. Il est vrai que c’est un art fortement moqué puisque c’est évidemment de “l’acting” mais personnellement le catch a une place importante dans ma vie. Ayant grandi en me levant tôt le dimanche pour regarder le catch sur canal +, j’ai vécu l’attitude era avec les yeux émerveillés d’un enfant puis en grandissant j’ai laissé un peu de côté ce spectacle mais j’y retourne de temps en temps pour regarder un wrestlemania pour un petit kiffe.

En somme, j’aime le catch, et je trouve que c’est une discipline injustement décriée tant les athlètes proposent un spectacle hallucinant.

Il semble que Daniel Warren Johnson partage lui aussi cette passion (même si, lui, c’est une redécouverte récente qui l’a replongée dans ces spectacles) car c’est toute une histoire qu’il dédie au catch à travers ce superbe “Do a powerbomb”.

Yua Steelrose est une catcheuse extraordinaire respectée de tous. Mais lors du combat contre Cobrasun, une prise tourne à l’accident et coûte la vie de Yua… devant sa fille Lona. A son adolescence, cette dernière a le même talent que sa mère, mais son père l’interdit de faire du catch… Mais sa vie prendra un autre tournant lors de sa rencontre avec un mystérieux nécromancien, qui lui propose de participer à un tournoi de catch pour ressusciter sa mère ! Mais pour cela, Loa va devoir faire équipe avec…. Cobrasun ! Let’s get ready to Rumble ?

Virtuose du dynamisme, DWJ est juste le meilleur artiste pour rendre hommage à cette discipline. Chaque scène est folle, déborde d’énergie et on ressent l’énergie de chaque combat au point de ressentir les coups et souffrir avec les personnages. Cerise sur le gâteau, les sauts sont majestueux, je suis resté bouche-bée devant chaque scène tellement elles sont incroyables.

Mais j’avoue avoir été surpris par le récit, car si DWJ utilise la formule classique du tournoi loufoque, il parvient à construire une très belle histoire où les enjeux de chaque personnage se ressentent dans le récit. Reste que le duo Cobrasun et Lona tient la dragée haute et l’évolution de leur relation, qui réserve de très belles surprises, va vous toucher et, bien évidemment, évoluera au fil des combats… de plus en plus épique avec un final dantesque !

Si l’édition de grande taille permet d’apprécier pleinement cet album, on peut tout de même se poser la question sur un tel choix de couverture complètement raté pour cette série. Vu la quantité de couverture hallucinante qui existe sur cette série, il est dommage de proposer cette case qui ne reflète en rien cette série : un gros point noir à mes yeux qui traduit un peu le fait de cacher que la série porte sur le … catch. La symbolique n’est pas super…

En bref

Quel plaisir de voir un auteur qui aime le catch et qui lui rend honneur ! “Do a powerbomb” est une masterclass visuelle, avec des scènes qui parviennent à retranscrire toute la magie de cet art, même mieux : le rendre majestueux. Mais le récit réussit aussi à nous prendre par les sentiments avec des personnages touchants et un duo qui nous livrera une belle évolution qui entraînera une belle synergie qui tire la larme tout en envoyant des gus par dessus la troisième corde ! Voici une œuvre qui ravira tous les fans de catch mais aussi les fans de récits d’action et de DWJ : vous allez prendre votre pied !

9
Positif

Le catch, le catch et encore le catch !

La puissance visuelle de DWJ

Des personnages attachants

Negatif

Mais c’est quoi cette couverture ?!

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