La Bataille d'Imperion

Après 15 épisodes d'affilée, Kurt Busiek et George Pérez ont laissé les commandes de la série Avengers à Jerry Ordway le temps d'un arc narratif en 3 numéros, histoire de souffler un peu et de préparer leur grande saga avec Ultron. Ordway a donc écrit et dessiné cette aventure préparée dans le chapitre précédent et qui fait revenir les Démolisseurs ainsi qu'un vilain un peu oublié lié notamment à la série Ms Marvel. 

Ce Doomsday Man a sorti les Démolisseurs de prison en boostant leurs pouvoirs. En échange, les quatre lourdauds doivent lui ramener Ms Marvel. Comme il le précise, le vilain est resté inactif pendant des années et il n'est donc pas vraiment au fait des nombreux changements survenus depuis sa défaite contre Carol Danvers. Et il ne sait pas que les Démolisseurs ne sont pas vraiment des flèches puisque les gars filent à la Nouvelle-Orléans pour traquer l'autre Captain Marvel...Monica Rambeau, qui se fait maintenant appeler Photon...

L'histoire permet de revoir une autre vieille connaissance puisqu'au même moment, Dane Whitman alias le Chevalier Noir rend une petite visite à ses anciens camarades. Photon apparaît subitement pour demander de l'aide aux Avengers et l'équipe se dirige vers la Nouvelle-Orléans pour empêcher les Démolisseurs de faire plus de dégâts. Le combat est musclé et Ordway joue bien sur l'habituel côté rustre de la bande au Démolisseur. Par contre, la maladresse de Justice, qui se fait assommer par le Chevalier Noir avec lequel il n'a pas l'habitude de travailler, commence à paraître un peu trop forcée...

En utilisant la magie du chaos, la Sorcière Rouge envoie par accident les Démolisseurs à Polemachus, le monde d'Arkon. Les Avengers divisent leurs forces, entre ceux qui partent pour l'autre dimension et ceux qui restent sur Terre pour résoudre le problème Doomsday Man qui a fini par mettre la main sur Carol Danvers (Warbird semble aller un peu mieux depuis son départ des Vengeurs). Deux ambiances différentes pour un récit classique et divertissant, avec une bonne utilisation de la continuité et de nombreux rebondissements. Je trouve juste dommage que Jerry Ordway ne se soit pas encré lui-même (seulement sur les dernières pages...et le résultat est meilleur)...