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Critique de Avengers #1

par Le Doc le mer. 28 juin 2023 Staff

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Souvenir, souvenir...

Sur les quatre annuals du volume 3 de Avengers, il n'y a que celui de 1999 qui n'a pas été écrit par Kurt Busiek. On doit cette histoire à John Francis Moore (X-Force, Doom 2099...) et au dessinateur Leonardo Manco (pour un style très différent qui colle bien au ton du récit). Cette histoire de plus de 30 pages est racontée du point de vue du fidèle Edwin Jarvis. Après une entame dynamique qui voit les héros affronter le groupe terroriste Ultimatum, Jarvis profite d'un moment de calme pour se rappeler le passé et particulièrement le jour fatidique qui a vu neuf Vengeurs disparaître dans un éclair d'énergie lors du combat contre Onslaught. 

John Francis Moore répond alors à une question en suspens : pourquoi les Vengeurs qui ont survécu à Onslaught ne se sont pas réunis ? On suit alors les efforts de la Veuve Noire pour reformer une équipe, en vain puisque le gouvernement a annulé leurs contrats suite à la disparition des membres fondateurs. Natasha suspend les opérations des Avengers et licencie les techniciens Peggy Carter, Michael O'Brien et Fabian Stankowicz. Une scène liée à l'intrigue qui se déroule au présent...

Après cette évocation du passé, les Avengers doivent combattre quatre sentinelles modifiées à l'apparence de Captain America, Ant-Man, Iron Man et Thor. Pendant la bataille, un détail met la puce à l'oreille de Jarvis qui se met alors à enquêter. Il découvre que ces géants de métal sont l'oeuvre de Fabian Stankowicz, devenu fou et désespéré après la soi-disant mort des Avengers (Fabian était autrefois un vilain minable du nom de Mécano-Maraudeur avant de changer de camp et d'être embauché par les Avengers). 

John Francis Moore met en avant (et de belle façon) Jarvis qui se révèle être ici le véritable héros de l'histoire (comme le souligne Justice à la fin) puisque c'est grâce à lui, à son initiative personnelle, aux mots qu'il prononce à Fabian pour le convaincre, que les Vengeurs peuvent vaincre leurs doubles de métal. Un beau portrait de celui qui est plus qu'un maître d'hôtel qui se termine sur une note souriante...


En bref

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