Fin de communication

C'est appâtée par l'étrangeté et le puzzle de la couverture, ainsi que par des dessins aux influences josei que j'ai eu envie de me lancer dans l'aventure End Star Communication, une aventure au final pas faite pour moi, qui prendra fin très vite...

Publié dans le magazine Pash!, qui aime proposer des histoires originales dans des looks actuels et crossmedia, End Star Communication s'est terminé en 5 tomes au Japon, ce qui en fait un petit format parfait chez nous pour Noeve et ses parutions tellement lentes et espacées ^^! 

Comme sa couverture, l'histoire est un patchwork d'événement menant à une aventure spatiale aux allures de Star Trek sous perfusion japonaise. On y découvre un étudiant russe, Marko qui a décidé de faire le tour du monde avec sa copine, mais alors qu'il doit partir il est rappelé par l'extraterrestre qui l'a marqué 10 ans plus tôt en le foudroyant sur place. Son but : faire de Marko un assistant créateur de planètes comme lui.

Sous ce scénario loufoque, nous allons suivre ensuite le quotidien de Marko dans son nouveau lieu de vie improbable, sur la planète Mosry, une succursale du bureau du fin fon de l'univers où il va côtoyer d'autres être intelligents comme lui, aux formes diverses, réunis pour créer un univers meilleur.

Soyons franc, je n'ai pas aimé. J'ai trouvé cela trop décalé pour moi, avec un ton trop plat et apathique, des personnages caricaturaux et peu écrit, des créatures justes là pour faire joli et amuser. La seule dynamique présente pour le moment, c'est Marko qui essaie de s'enfuir de cet endroit pour retourner chez lui en s'aidant de créatures plus mignonnes les unes que les autres mais qui échoue à chaque fois. C'est vite répétitif et il n'y a pas grand-chose autour pour agrémenter cela. 

En revanche, comme je le pressentais, j'aime bien ce genre d'expérience graphique assez sobre et grinçante, rappelant des autrices comme Nanae Haruno et son Papa Told Me. La loufoquerie de l'histoire se retrouve bien dans le design des personnages et créatures, ainsi que dans la composition parfois un peu éclatée des pages, qui reflète bien le bing bang à l'origine de la création de notre univers. L'ensemble est très imaginatif. Cependant, cela ne rattrape pas pour moi, malheureusement, le vide de cette histoire.