Rêver plus grand

Après trois ans d’attente, ce troisième tome vient clore la trilogie Kid Noize. Sur la base du nom et de l’univers du DJ belge éponyme, les auteurs ont construit petit à petit une histoire fantastique dans laquelle Kid Noize, « the man with a monkey face » évolue sur son propre chemin de vie.

Le pitch : venant de Nowera, un monde parallèle au notre, il a pour mission, comme ses collègues, de livrer des boîtes à de jeunes humains, afin que ces derniers n’abandonnent pas leurs rêves et deviennent ce qu’ils ont toujours souhaité être. En parallèle, le Kid Noize de la BD, rêve de devenir DJ dans notre monde, ce qu’est l’un des auteurs comme précisé ci-dessus.

Dans le tome précédent, lui a été donné le pouvoir d’ouvrir des portes entre les mondes via des triangles bleus. La tentation est alors grande de les ouvrir de manière égoïste pour son propre compte et la réalisation de ses propres rêves au détriment des jeunes humains.

Dans l’ombre, un être maléfique, ou plutôt torturé, le surveille et voudrait l’attirer du côté obscur, des triangles rouges et d’un monde sans rêves. Mais que serait une humanité sans rêve ? Simple troupeau de moutons guidé par le conformisme, un dieu ou un parti, uniformes à l’intérieur et à l’extérieur ; L’interdiction de rêver plus haut que sa condition, que son lieu et son contexte de naissance serait un frein à l’évolution et l’égalité des chances. C’est cette nécessité du rêve qui transcende l’humanité au travers de cette BD, qui peut aussi se lire, pour les plus jeunes, cimme un récit fantastique plein d’énergie et d’inventivité.

Reste la question que l’on peut se poser en refermant la dernière page, est-ce la clôture définitive de la série ?

Après trois ans d’attente voici la fin du triptyque des aventures de Kid Noize, livreur de rêves, bâtisseur de futurs, et DJ contrarié. Une BD inspirante à plusieurs niveaux de lecture.