L'Ombre et la Lumière

Lorsque Panini a publié la mini-série Avengers/Thunderbolts dans la revue Marvel Legends, j'avais perdu de vue l'équipe des T-Bolts depuis le #64 traduit dans Marvel Heroes. Je n'ai pas acheté le Monster Edition regroupant les 11 épisodes suivants et l'équipe avait ensuite été brièvement remplacée pour un relaunch qui n'a pas duré. Marvel a ensuite ramené les Thunderbolts avec la mini-série dont il est question ici, prologue d'un titre New Thunderbolts resté inédit en V.F. J'étais donc un peu perdu dans l'historique de ces vilains devenus héros...et je le suis toujours un chouïa...

Depuis que Oeil-de-Faucon est retourné chez les Vengeurs, Zemo a repris la tête des Thunderbolts. L'homme affirme avoir changé et il le prouve en multipliant les actions héroïques et les interventions à la télévision. Clint Barton accueille avec un grand sourire les nouvelles concernant son ancienne équipe...mais Captain America doute de la rédemption de son vieil ennemi. Il va alors placer une taupe chez les T-Bolts, Tony Stark se cachant sous l'armure du vilain Cobalt Man. Tête de fer va apprendre la vérité sur le projet Liberator de Zemo et Fixer : débarrasser la Terre de toute énergie "transnormale", comme celle des bombes nucléaires, pour créer un monde plus sûr. Mais à cause de la parano qui mine les deux équipes, les choses vont vite déraper. 

La mini-série Avengers/Thunderbolts est signée par les deux principaux scénaristes du titre, Kurt Busiek et Fabian Nicieza. Et ce n'est pas ce qu'ils ont fait de mieux. La narration en voix-off est pesante, l'ensemble manque de rythme et s'étire un peu trop sur six chapitres. Tout n'est pas inintéressant, notamment la façon dont les auteurs décrivent les sentiments conflictuels de Oeil-de-Faucon sur le traitement des Thunderbolts par les Avengers mais comme lors de ma première lecture, je ne suis pas arrivé à me passionner pour cette aventure assez moyenne.

Graphiquement, c'est inégal. D'ordinaire, j'apprécie les dessins de Barry Kitson et Tom Grummett, mais là l'encrage de Gary Erskine n'était pas vraiment adapté à leurs styles, le résultat est même un peu trop raide du côté de Kitson.