Panique sur le Sunset Boulevard !

Steve Englehart a conclu sa première année très poussive sur West Coast Avengers avec un récit en deux parties qui n'a certainement pas contribué à remonter le niveau du titre. Tout cela commence par un attentat visuel avec un Wonder Man présentant fièrement son nouveau look...une atroce combinaison verte, rouge et jaune, un jet-pack à la place de sa ceinture, plus de lunettes et des cheveux teints en brun. J'en ai encore mal aux yeux...Oeil de Faucon et Oiseau Moqueur ont été plus sobres, le premier en coupant ses manches et la seconde en montrant ses jambes. 

L'hypersexualisation de Tigra ne s'arrange pas. Rejetée par Simon, elle se jette dans les bras de Tony Stark qui serait intéressé si Hank Pym n'était pas dingue de Greer. Tigra n'ose pas dire ses quatre vérités à Hank et ils finissent sur l'oreiller (ce qui n'est pas montré mais il y a une scène où Pym sort du Q.G. en se rhabillant). Sa double nature fait qu'elle est attirée par tous les hommes qui passent avant d'être dégoûtée par ses réactions. L'arc personnel de Tigra tire beaucoup trop en longueur et Englehart se perd complètement dans la description des tourments de l'héroïne.

Et c'est encore plus lourd avec le retour de Graviton, vilain glauque (dès sa première apparition dans Avengers, le savant Franklin Hall voulait soumettre les femmes à sa volonté) qui compte faire de Tigra son esclave personnelle. Il réunit une équipe représentant les différents forces du champ unifié : Quantum, Demi-Vie et Zzzax. Pas si  unifié que ça car Zzzax est vite battu et Quantum et Demi-Vie se retournent l'un contre l'autre, forçant Graviton à intervenir. Ce dernier perd le contrôle de sa forteresse et les Vengeurs s'en sortent grâce à l'aide de Tigra, redevenue brièvement humaine grâce à son amulette. Mais son conflit intérieur n'est toujours pas terminé...