Tigra, Tigra...

Une séance d'entraînement des Vengeurs de la Côte Ouest tourne court quand Tigra perd une nouvelle fois le contrôle. Elle utilise alors son amulette pour reprendre la forme de Greer Nelson et annonce son intention de quitter l'équipe. Amoureux d'elle, Hank Pym décide de l'accompagner...et c'est à ce moment que surgit une horde de démons ainsi que Master Pandemonium, attiré par leur arrivée. Dans le chaos qui suit, les monstres emportent Greer et Hank et Pandemonium parvient à s'évader. 

Pour les retrouver, les Vengeurs s'adressent aux spécialistes du surnaturel de la Côte Ouest, Daimon Hellstrom et sa femme Patsy, alias Hellcat. Pour l'occasion, le Fils de Satan a droit lui aussi à un costume de super-héros très moche et c'est parti pour l'un des nombreux enfers. Le #14 se termine par un nouveau combat entre les héros et les démons...plus Master Pandemonium qui tape encore l'incruste. Les Vengeurs s'échappent en prenant un bateau pour la Rivière de la Mort (pas le genre d'endroit où passer ses vacances).

Comme il faut bien passer le temps, Master Pandemonium révèle ses origines à ses ennemis...l'histoire classique d'un homme sur le point de mourir qui passe un pacte avec le Diable, ici Mephisto. Le grand tentateur a divisé l'âme de Pandemonium en cinq parties (les fameux Cinq qu'il recherche depuis sa première apparition), sachant bien que l'homme sera prêt à tout pour les récupérer, et même à devenir un super-vilain. Le voyage mène les Vengeurs vers la dimension des hommes-chats et après plusieurs péripéties (cet épisode est rythmé, bien ficelé, plus divertissant  que ce qui a précédé), Tigra évolue pour devenir une nouvelle version d'elle-même, en paix avec ses deux natures. Et Master Pandemonium parvient même à récupérer une partie de son âme avant de fausser compagnie aux Avengers...

West Coast Avengers #16 est un épisode intermédiaire avant la longue saga temporelle qui va occuper les Avengers pendant 7 numéros. Les personnages se reposent, font le point...et Hank Pym se fait plaquer par la "nouvelle" Tigra, ce qui ne va (encore une fois) pas arranger ses différents complexes...