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Critique de West Coast Avengers #17

par Le Doc le lun. 11 sept. 2023 Staff

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Voyage dans l'histoire !

À partir du #17, Steve Englehart orchestre une longue saga qui emmène les Vengeurs de la Côte Ouest jusqu'à la fin de la deuxième année de leur série. Lost in Space-time est composé de sept épisodes auxquels s'ajoute un épilogue dans West Coast Avengers #24. Tout au long de ces huit numéros, Englehart va en profiter pour séparer l'équipe et s'il y a quelqu'un qui ne se sent vraiment pas à sa place au début du #17, c'est bien Hank Pym. Les mots de Whirlwind dans le #16 l'ont marqué et l'ancien Ant-Man/Giant-Man/Goliath/Yellow Jacket touche le fond. Une bonne partie de ce premier chapitre le montre écrire des lettres à ses proches, tout préparer avant de mettre fin à ses jours. Le climat est assez pesant et parler ainsi de dépression et de suicide n'était pas si courant dans les comics Marvel de l'époque. 

Alors qu'il s'apprêtait à se servir de son revolver, Hank est arrêté dans son geste par Bonita Juarez, l'ancienne Firebird ayant pris le nom de Espirita. La jeune femme a été attirée par la douleur de Pym et elle est là pour le sortir des ténèbres. Commence alors une quête très personnelle pour l'ancien Vengeur, au bout de laquelle il forgera sa nouvelle identité de savant aventurier (avec un premier costume pas vraiment inspiré avant d'opter pour une simple tenue de travail rouge). 

Si les Vengeurs n'étaient pas là, c'est parce qu'ils étaient à la recherche de Firebird pour lui proposer enfin de rejoindre l'équipe (toujours cette obsession du sixième membre). Evidemment, ils ne l'ont pas trouvée et à la place, ils sont attaqués par les soldats de Dominus, conquérant extraterrestre de la même race que Lucifer, vieil ennemi des X-Men. Dominus les propulse dans le passé avec la machine temporelle de Fatalis, début d'une aventure pleine de rebondissements pendant laquelle les héros vont retrouver de vieilles connaissances (les cow-boys de Marvel rencontrés dans un vieil arc narratif des Avengers) et croiser les chemins des Fantastiques et du Docteur Strange. 

L'ensemble reste inégal, tout comme la globalité de la prestation d'Englehart (et quand Al Milgrom n'est plus encré par Joe Sinnott, le rendu visuel est tout de suite moins bon). Mais il y a tout de même des choses intéressantes et divertissantes dans ces huit épisodes. Beaucoup d'action, de péripéties, des vilains joliment grotesques dans la partie far-west, une chouette utilisation de la continuité dans le voyage entre les différentes époques. Le sort réservé à Oiseau Moqueur, séparée de son mari et de ses amis à cause de l'obsession du Night Rider qui va la droguer et abuser d'elle, est dramatique et la confrontation finale entre les deux personnages ajoute une touche de noirceur très efficace (scène qui aura des répercussions dans les mois à venir). 

Quelques points jouent tout de même un peu trop avec la fameuse suspension d'incrédulité (comme Espirita qui se balade depuis des années avec un message du passé sans s'en rendre compte) et niveau caractérisation, Englehart retombe aussi dans ses travers avec le portrait d'un Wonder Man insupportable. Alors qu'il n'a tourné que dans un film, Simon se prend pour une star et tire la couverture à lui, se conduisant comme un abruti et s'engueulant avec Iron Man pendant toute la saga...ce qui se révèle vite ennuyeux. Lost in Space-Time marque aussi l'arrivée dans l'équipe de Moon Knight (il fallait le chevalier de la Lune pour mettre sous les yeux de Bonita ce qu'on savait tous), qui participera donc au combat contre Dominus dans le #24, quand tout ce beau monde sera revenu du passé !

En bref

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