Retour vers le passé

C’est toujours un plaisir de découvrir un nouveau cycle des mondes d’Aldébaran, initié et inventé par Léo. On y retrouve des marqueurs classiques : son inventivité pour la faune et la flore locale mais aussi la place qu’il donne aux femmes et à LA femme dans le récit. Dans ce nouveau cycle, on arrive avec Kim et Manon, ses héroïnes déjà présentes dans d’autres cycles, sur une planète nommée Bellatrix. Son évolution est comparable à la terre du XIXe siècle, sous forme d’une espèce de Far-West revu et projeté sur une autre planète. Sur Bellatrix, des élections présidentielles vont avoir lieu, qui pourraient porter au pouvoir un homme rétrograde et sa secte de bienpensants, souhaitant ramener le rôle de la femme à un objet d’intérieur domestique et sous l’emprise et le pouvoir de l’homme. Ce retour en arrière pourrait mettre en péril la civilisation de la planète et son évolution. C’est pour cela que l’ONU, aidée par une civilisation extraterrestre a décidé d’intervenir sur place, en mandatant Kim et Manon. Elles doivent se fondre dans la population aux caractéristiques physiques proches des humains sans se faire remarquer et protéger une candidate alternative d’un assassinat possible. Force est de constater avec ce premier tome, que leur mission risque d’être plus compliquée que prévue. Elles pourraient aussi se voir contraintes de la mener en solitaire, car une autre civilisation extraterrestre interdit désormais à quiconque de se poser sur Bellatrix.

Un premier tome d’un nouveau cycle des mondes d’Aldébaran qui met en place le contexte et les personnages pour une nouvelle série pleine de promesses.