Behind the wall

Résumé : Dans un monde post-apocalyptique en souffrance, la planète Kepler-452 b intéresse de près l’armée. Toutes les tentatives de traverser son « mur » se sont soldées par de cuisants échecs. Mais qu'y a-t-il derrière cet écran noir d’où aucun des soldats n’est jamais revenu ? Quelle source d’énergie abyssale les dévore jusqu’au dernier ? Face à ce noir horizon, les sondes et les androïdes tombent en panne, les caméras se brouillent. Les damnés de la prison de Kadingirra pourraient-ils réussir l’impensable ? Le Gouverneur a l'intime conviction que ces repris de justice qui n’ont plus rien à perdre pourraient être leur porte d’entrée sur cette planète. Recrutés parmi une horde d’assassins, les six rebelles ne savent pas encore ce qui les attend mais n’ont aucune intention de faire marche arrière ! Une fois sur Kepler, ils vont croiser le mal absolu… car le brouillard transforme les hommes en ce qu'ils ont de plus sombre. Pour ces six criminels ou six prophètes, c’est le début d’une expédition en Enfer. À moins que ce ne soit le début d’une mission d’envergure pour l’Humanité…

J’ai découvert Philippe Pelaez cette année au travers de plusieurs bandes dessinées qui m’ont toutes marqués : début 2023, Super-vilains, tout récemment Air et maintenant Noir Horizon. 3 BD, dans 3 styles complètement différents avec un point commun, elles sont toutes très marquantes. Vous pouvez retrouver les chroniques des deux bd cités si ça vous intéresse.

Cette fois-ci, il signe une BD SF assez sombre et violente. Avec un grand mystère autour de Horizon noir, un espèce de mur de pétrole qui s’étale sur des kilomètres. Je ne raconterai rien de plus mais sachez qu’on va de surprises en surprises, les rebondissements sont là, on ne s’ennuie pas une seule seconde.

Ce premier tome fait partie d’une trilogie, il met en place les personnages, avec une idée classique mais toujours aussi prenant, faire venir des détenus ultras dangereux. Ça donne forcément d’une part beaucoup d’action mais aussi beaucoup de suspense. On est clairement pas là pour rigoler. Les personnages ne sont pas beaucoup développés pour le moment, tout tourne autour de ce mur pour le moment, avec une certaine tension sur la fin qui donne le ton pour les deux prochains tomes.

Le dessin participe également à la réussite de cette histoire. Tout est soigné, les décors, les personnages, l’expression des personnages avec quelque doubles pages somptueuses qui nous mettent dans l’ambiance postapocalyptique. C’est terrifiant.

Au final, loin de n’être qu’une introduction, ce premier tome a su rapidement attiser ma curiosité. J’adore l’ambiance qui en ressort avec des personnages bien badass comme j’aime. Vivement la suite.