Et le septième jour, il regretta les six précédents

J’aime lire les ouvrages qui se moquent avec humour des religions, de celles dont on peut se moquer ouvertement sans risque de fatwa, ou de toutes d’ailleurs. Certains, un peu outrés, confondent humour noir et mauvaise foi avec le mauvais goût et la facilité. Avec cette BD il n’en est rien. Depuis la Genèse jusqu’à la résurrection, les auteurs nous décrivent le quotidien d’interrogations existentielles de la famille Dieu au sens large, le père, le fils et quelques esprits, pas très sains, sans être malsains. Des patriarches à l’inquisition, les croyants et prophètes sont mis à contribution pour revisiter les grands moments de l’histoire religieuse sous un angle d’humour, du léger au noir voire au gore. Il faudra un degré d’humour en rapport avec votre degré de foi pour en rire, certes, mais vous ne vous poserez plus la question, au moins, de savoir si l’on peut rire de tout.

Après Startup Yahvé que j’ai apprécié, cette BD m’a beaucoup amusé. Un dessin simple aux couleurs et à la mise en page sobre illustre des gags courts et, dans la grande majorité, percutants.

Si l’homme est à l’image de Dieu, l’état de la planète questionne le caractère de son créateur. Si vous cherchez des réponses les auteurs de cet ouvrage en ont. Extrémistes religieux s’abstenir.