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Critique de Night Fever

par Auray le dim. 22 oct. 2023 Staff

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La crise de la quarantaine

En ce moment, nous (re)découvrons le trio infernale Ed brubaker, Sean et Jacob Phillips, respectueusement, scénariste, dessinateur et coloriste, dans une série contenant pour l'instant cinq volumes, Reckless. Mais, cela fait déjà deux années que ça dure, et, ils ont besoin d'une bouffée d'air frais en dehors de cette zone. Ce qui ne veut pas forcément dire, ne plus travailler, bien au contraire, c'est comme cela que vous avez eu le one shot « night fever » entre vos mains.

Tout d'abord, pour les plus collectionneurs d'entre vous, sachez qu'une couverture spéciale est sortie en collaboration entre les Éditions Delcourt et l'Antre du Snorgleux. Elle est limitée à trois cents exemplaires et, est disponible sur leur site éponyme, ou encore, sur place, dans leur librairie Marseillaise.

En tout cas, ils ont encore frappé très fort : c'est l'histoire d'un type, qui, la quarantaine bien placée, s'ennuie carrément dans sa petite vie trop tranquille entre ses gamins et sa femme. Il a bien envie d'action, parfois, il en rêve même. Pourtant, comme tout le monde, il vit bien tranquillement. Et puis, par une nuit d'insomnie, il suit un couple masqué allant dans une espèce de bal, enfin, le croit-il.

À partir de là, on fonce dans un récit à cent à l'heure comme c'est si bien le faire Monsieur Brubaker. Notre antihéros n'aura plus la main sur les événements, il se retrouve comme ceux coincés dans un engrenage qui ne veulent pas vraiment arrêter tant l'adrénaline les séduit alors.

Sinon, du côté du dessinateur, on sent qu'il se fait plaisir dans des décors européens. On y aperçoit furtivement Paris et ses bords de la Seine, ou alors, toute une ville italienne. Les détails ne sont pas forcément nombreux, cependant, ils sont suffisants pour tout de suite comprendre où l'on se trouve.

« Tout a commencé dans l'avion... »

En bref

Le polar est décidément un monde appartenant à Monsieur Brubaker ou Sir Phillips. On se trompe rarement en les choisissant, et, une fois encore, ils ne déçoivent pas. On peut y voir une autre facette du monde des livres que dans leur précédente œuvre, sale week-end. Ed le stipule dans sa postface, il utilise l'écriture comme une thérapie afin d'y poser ses idées les plus sombres. Je veux bien lire des œuvres comme cela tous les jours, afin que ce dernier, puisse enfin avoir des pensées plus légères.

9
Positif

Un scénario d'enfer

Des cases inspirées, mettant en valeur, cette fois, des pays européens

Une couleur adaptée aux dessins

Une fois le pied à l'étrier, vous allez galoper !

Negatif

Il rappelle de loin « sale week-end »

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