Critique de The Nice House On The Lake #2
par ginevra le mer. 20 déc. 2023 Staff
Rédiger une critiqueUne série qui oscille entre science-fiction et horreur
Un groupe de 10 personnes est invité dans une superbe villa au bord d'un lac par un ami commun connu depuis le lycée ou la fac sauf une qui est une amie plus récente. La maison est superbe et un peu mystérieuse. Tous ont reçu un surnom et un signe de reconnaissance à leur arrivée. Walter les accueille avec plaisir. Mais petit à petit des évènements de plus en plus étranges ont lieu et la belle villa commence à s'apparenter à une prison dorée.
Ce 1e diptyque, puisque la fin annonce fin du cycle 1, pose les bases de l'univers très sombre imaginé par James Tynion IV. Cet univers oscille entre science-fiction et horreur avec des scènes plutôt dures visuellement par l'interprétation d'Álvaro Martínez Bueno. La colorisation de Jordie Bellaire est très réussie avec, en particulier, des scènes nocturnes superbes… et des visions d'incendie très réussies. Passée la 1e surprise de voir une conclusion temporaire, elle m'est apparue logique au vu des débuts de chapitres où l'on retrouve le personnage racontant son passé dans un environnement plutôt hostile et toujours seul sans un autre membre du groupe.
Je ne peux pas en dire plus sans risquer d'en dire trop… mais c'est une lecture à tenter à la fois pour le scénario angoissant au possible et pour les graphismes sublimes (même dans l'horreur!)
En bref
Un formidable 1e cycle d'une histoire oscillant entre science-fiction et horreur. Le trio composé de James Tynion IV au scénario, d'Álvaro Martínez Bueno aux dessins et Jordie Bellaire aux couleurs a créé un univers angoissant et crédible malgré tout. Un Eisner Awards mérité a couronné cette série à découvrir au plus vite.
Positif
histoire prenante
dessins superbes
colorisation idéale
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