Romeo et Juliette : Fury Road

Lui, Maceo est un jeune garçon isolé dans un grand bâtiment où il vit avec une tonne d’invention face à ce monde post apocalypse pour se défendre face à diverses menaces.

Elle, Ezmerelda est une survivaliste, une ranger rompue aux méthodes de survie qui erre dehors en quête d’un mystérieux lieu.

Lui ne jure que par la distraction, elle que pour la survie : tout les oppose et pourtant cette aventure commence par leur rencontre qui va pousser Maceo à suivre Ezmerelda dans une quête à la recherche d’un paradis et surtout du bonheur.

Le problème étant que l’auteur n’est autre que Jason Aaron qui n’est pas vraiment connu pour les romans à l’eau de rose… donc ici, ce joli couple doit survivre dans un monde post apocalypse complètement inhospitalier. Le moindre rat est un danger mortel, toutes les bêtes sont des monstres dangereux et cerise sur le gâteau, Ezmerelda est poursuivie par le groupe qui l’a formé à survivre le tout en interdisant toute source… de distraction. Maceo va adorer les rencontrer, foi de Jason Aaron !

Généralement, avec cet auteur, je suis de suite happé dans son univers, mais ici c’est différent. L’auteur prend son temps pour présenter ses personnages, leurs caractéristiques et met en place progressivement une romance que l’on voit venir dès le départ. J’ai eu du mal, vraiment du mal.

La romance est ma némésis et le début fût compliqué pour ma part, mais l’auteur est malin puisqu’à chaque fin, il tease une intrigue placée dans un futur très sombre qui annonce un récit des plus nihilistes permettant tout juste de me garder curieux. Puis vint la rencontre entre le couple et ce fameux groupe qui va ramener la violence aaronesque au premier plan : et là, ça fonctionne très bien. Humour, drame, action, massacre : la mayonnaise prend et encore plus avec l’intrigue du futur. Il a donc fallu attendre la moitié d’un tome pour y voir le plein potentiel de ce récit.

Avec cette saga, le scénariste aborde 2 aspects : le survivalisme et l’importance de la distraction chez un être humain. L'interaction des 2 personnages est en fait un dialogue entre 2 extrêmes qui montrent que chacun s’avère être nécessaire à chacun, un discours qui vaut pour beaucoup de domaines où tout est affaire de juste milieu…

Graphiquement, c’est très cartoony. Le style d’Alexandre Tefengki (un français !) permet de rendre des personnages très expressifs. C’est très agréable à lire et ce dernier parvient à exceller à la fois dans l’humour que dans la violence. C’est pas non plus parfait à cause d’un trait parfois grossier mais brille par l’émotion que transmet ses pages. Par contre, la fameuse seconde intrigue est dessinée par Nick dragotta… Dommage que ça ne soit qu’une paire de pages par épisode.

Le cliffhanger final montre que cette saga en a dans le ventre, curieux de voir où ça va nous mener.

En bref

Avec Jason Aaron, le violence est souvent au rendez-vous dans ces récits : Once upon a time at the end of the world ne déroge pas à la règle où l’auteur nous narre la rencontre entre 2 êtres où tout les sépare dont le destin va les rassembler pour le meilleur… et surtout le pire. La saga prend son temps pour décoller mais finit par prendre son envol pour ne plus s’arrêter jusqu’à un cliffhanger très intrigant. La seconde moitié m’a conquis avec cette œuvre à réserver avant tout aux aficionados de post apocalypse qui seront bien curieux de découvrir cet univers particulier.

7
Positif

Un univers original

La dualité des extrêmes

La violence aaronesque

Un français au crayon qui fait un travail très propre

Negatif

Une couverture aux antipodes du style intérieur

démarre réellement à la moitié du tome

…un peu trop de romance à mon goût au début !

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