Avis personnel : Aspect : Un grand format (24*15), couverture ultra sobre (titre rose fluo et l?héroïne nue). Une case dessinée et une phrase au dos mais qui ne résume pas le manga. Le manga fait plus ou moins 250 pages (je suppose vu qu'il n'y a pas de numérotation). Il y a des petits mots de l'auteure (au début et à la fin) et une mini biographie. Dessin : Kyôko Okazaki utilise un dessin ultra minimaliste pour croquer ses personnages. En quelques traits, les visages prennent forme. Le dessin au premier abord simple, se montre bien vite expressif et proche. Ces dessins simples et très différent du "genre manga" rebuteront la plupart des lecteurs. Scénario : L'histoire va bien dans le genre tranche de vie. Les personnages sont intéressants, il y a une prostitué, un gigolo, une belle-mère détestable, une jeune fillette et un crocodile. Yumi a une façon de voir le monde à la fois profonde et simpliste et c'est ce qui peut la rendre séduisante (personnellement, je n'ai pas apprécié cette approche capitaliste...). Les activités de prostitution de Yumi sont montrées sans censure, mais pour autant, Pink contient peu d?érotisme du fait de son graphisme simple. On a l?impression que des scènes sont élipsées, et la fin est moyenne... Conclusion : Une bonne pioche pour Casterman qui nous offre un OS original présentant une auteure connue au Japon. Malgré tout, cette histoire n'a pas eu l'effet escompté, j'ai trouvé ça plutôt moyen.