Un fond de science-fiction pour un thème plutôt particulier

Résumé : Dans la seconde moitié du XXe siècle, une mystérieuse forme de vie appelée « Ypérite » est soudainement apparue sur Terre. En libérant un gaz nocif, ils ont transformé la planète en un vaste champ de ruines. Un siècle plus tard, alors que l'humanité a été détruite, Deluha, l'un des rares survivants de cette catastrophe, décide de mettre fin à ses jours plutôt que de mourir de faim. Il est alors sauvé de justesse par le directeur d'un laboratoire secret protégé par des jeunes filles, dont les capacités extraordinaires pourraient bien être la solution miracle pour rendre à l'humanité sa liberté...

The lost signal c’est un shonen de science-fiction post-apocalyptique, où les Ypérites, des espèces de gros insectes ont envahis la terre, pour survivre elles vomissent du gaz bénéfique pour leur survie mais mortel pour les humains. Ils ont quasiment disparu de la Terre, l’histoire se passe donc essentiellement e haute montagne, seul refuge pour les rares humains qui restent.

Le scénario nous présentent d’emblée le personnage principal, Deluha, qui n’est pas vraiment un héros d’ailleurs tant il est antipathique avec un comportement très curieux, limite psychopathe. Ex-militaire connu pour ses méthodes très peu conventionnelles. Un héros improbable. Les personnages de cette histoire ont d’ailleurs tous un passé assez lourd à porter, ils cachent tous quelque chose. Dans la base, de supers soldates, des chausseuses d’Ypérites ont été conçues, elles ont la particularité d’être immortelles, avec une force surhumaine, une capacité de régénération et quand elles meurent, elles oublient tout ce qu’il s’est passé auparavant. Le héros du manga va énormément jouer sur ce dernier point pour tenter d’unifier ces soldates. 6 soldates au caractère très différents qui ne s’entendent pas vraiment. Deluha va profiter de l’amnésie des soldates pour satisfaire ses pulsions.

En fait il faut voir The Lost Signal and This Communication comme un manga qui réapprend la communication aux humains, ce premier tome n’a pas encore réussi à m’emballer. Si le synopsis avait l’air prenant, sur fond de science-fiction avec un thème autour de la communication très original, j’ai trouvé qu’il ne se passait malheureusement pas grand-chose dans les 3 chapitres proposés si ce n’est comme je le disais apprendre à communiquer de manière assez cynique d’ailleurs. Il y a pas mal d’humour, ça se lit facilement mais ça reste surprenant comme premier tome. Et encore je n’ai pas parlé du directeur de la base, assez particulier lui aussi !!

Au final, une histoire atypique sur fond de catastrophe post-apocalyptique, on se rend vite compte qu’en réalité le sujet du manga ce n’est pas les Ypérites et la survie de l’humanité mais d’apprendre à l’humanité à revivre ensemble. Il faut bien le savoir avant de lire ce manga ! Un titre très particulier. Terminé en 12 tomes au Japon, série plutôt courte, je me laisserai peut être tenter jusqu’au bout pour voir ce que ça donne.