Au revoir
Erratum : je pensais que la série se terminait dans le tome précédent et je trouvais la fin abrupte. Normal, il manquait un chapitre et pas n’importe lequel. Voici ce que nous apporte 5 ans plus tard ce volume, ainsi que ses charmants bonus plein de nostalgie.
Qu’on soit clair, Fruits Basket Another ne vaut que parce que c’est le bonus d’une série coup de coeur qui me prend toujours aux tripes quand je la lis ou la voit. C’est le plaisir de retrouver les personnages, désormais adultes avec leurs enfants et d’assister aux conséquences des drames qu’on a vécus autrefois qui rend cette lecture émouvante et touchante. Si on n’a pas eu cette expérience avec la série d’origine, la lecture n’en a que peu d’intérêt et peut sembler superficielle, même, vu le ton employé par l’autrice. Mais moi, je suis une inconditionnelle alors j’ai beaucoup aimé.
Cela m’a serré le coeur dans ce dernier chapitre d’entendre enfin la voix de Shiki, le fils de Shigure et Akito. Avec lui, l’autrice poursuit son histoire et ose revenir sur le poids que c’est d’être l’enfant de la personne qui a fait plein de mal à son entourage. Elle continue de montrer combien la famille Soma est pourrie dans l’âme mais combien la nouvelle génération et surtout le cercle rapproché autour du chef, bref les 12 et leur famille, eux, font tout pour changer cela. Shiki n’est donc pas aussi seul qu’il ne croit et c’est poignant de le voir exprimer et faire sortir cela, enfin.
Après, certes c’est très léger, convenu, loin d’être aussi profond que la série principale et pour les amateurs de romance, ça manque peut-être un peu, car celle-ci n’en est qu’à ses frémissements et on a à peine dépassé le stade de l’amitié avec ces deux mal embouchés. Il reste également les problèmes familiaux de Sawa qui ne sont absolument pas réglés et qu’on laisse de côté, ce qui est une faute pour moi. Mais reste le plaisir de voir ces deux adolescents trouver du réconfort dans la présence l’un de l’autre.
D’ailleurs, les bonus finaux où on retrouve le temps de 3-4 pages les anciens personnages comblent ce manque. C’est un vrai plaisir d’avoir ces petites scènes bonus où on les retrouve heureux, ensemble, se rapprochant, se chamaillant, passant juste du bon temps ensemble, le tout dans une ambiance pleine de nostalgie pour les anciens lecteurs. Ça ne donne qu’une envie, se jeter à nouveau sur la série pour la relire ou la revoir !
En revanche, les nombreux chapitres bonus au milieu avec le Trio infernal, qui porte à merveille son nom, s’ils étaient amusants au début et offraient, perdues au milieu de leurs élucubrations, des informations bonus sur la vie de tout ce petit monde, ils se révèlent vite lassant à l’image de la logorrhée d’Ayame… Ils m’ont donc vite fatiguée et j’ai fini par les lire en diagonale avant d’avoir le plaisir de les voir remplacer par les chapitres dont je parlais précédemment. Si je comprends bien, c’était à l’origine des bonus parus dans leur magazine pour faire la pub de l’anime donc ce n’était pas destiné à une lecture de ce genre, mais ça reste moyen…
En bref
Dire au revoir à un univers qui nous a bouleversés et ravagés n’est jamais simple. Parfois, même les auteurs ont du mal à couper le cordon. Ça semble être le cas de Natsuki Takaya. Cependant, il est temps. Cette courte série aura été l’occasion d’y revenir, mais en voyant comme elle est bien moins inspirée et semple être un miroir fané à son aînée, il vaut mieux arrêter là. J’aurai pris plaisir à retrouver l’univers de nos chers 12 (+1) mais je reconnais que c’est surtout la nostalgie qui a parlé car l’oeuvre est terriblement anecdotique et sans la force d’âme de celle qui m’a tant bouleversée.
Positif
Le plaisir de retrouver l'univers de FB
Le si mignon Shiki qui exprime enfin son mal être
Les chapitres bonus avec nos anciens héros <3
Negatif
Une écriture superficielle par rapport à son aînée
Des bonus insupportables avec le Trio infernal
Laissez un commentaire
Commentaires (0)