Leur première convention

Mikari, la jeune top modele toujours aussi amoureuse de son amie d'enfance Okumura débarque à la fin du tome précédent pour venir ajouter le quotient triangle amoureux à cette comédie de cosplay pimentée.

Au final, Mikari est un personnage-prétexte à un plan à trois , pardon, un plan de shooting à trois et va revêtir pour l'occasion la tenue de la meilleure amie de Liliel.  Ainsi, les premiers chapitres de ce second volume concentrent toute la partie comédie ecchi. On se doute alors que chaque séance photo donnera lieu à des passages chauds et drôlissimes quoique le terme est un peu fort pour ce dernier point. Ainsi, après quelques poses lascives (autour d'une bonne glace notamment) , l'otaku photographe se retrouvera bien embêté lorsqu'il devra aider nos deux cosplayeuses à décoincer leurs tenues. Au programme, gène, rougissement, nudité et saignement de nez...

Autant dire que 2.5 Dimensional Seduction ne révolutionne pas grand chose en terme d'humour grivois et ce qui s'avère tout de même le plus drôle , c'est le contexte un peu creep du lycéen en train de prendre en photos des belles passionnées du cosplay dans des poses dignes de magasine de charme, et cela au cœur même du lycée. 

Cette situation absurde est bien sûr à prendre au second degrés, ici, combiné avec des éléments un peu plus sérieux comme la préparation de la première convention cosplay.

. Mine de rien, on relève un petit sentiment de progression dans ce titre qui aborde le cosplay sexy mais pas que, on découvre aussi les rouages des conventions , les stands et une séance photo sur scène. Le mangaka Yu Hashimote dépeint l'excitation des fans qui voient en chair et en os leurs héros et héroïnes d'anime prendre vie sous leurs yeux. D'une certaine manière, le dessinateur continue à véhiculer un rapport presque touchant avec le cosplay et ce que cela représente vraiment pour des passionnés. Sexy mais pas que, ecchi mais pas que...2.5 Dimensional seduction peut traiter avec un sens du sérieux et un mimimum de passion.

Par contre, malgré son dessin généreux, l'intrigue romantique quand à elle coche toutes les cases de la platitude. Silence gênant, quiproquo , fausse déclaration, l'otaku qui attire comme un aimant toutes les belles femmes, l'intrigue centrée sur Lilysa et Okumura est assez banale avec un sentiment de retour en arrière comme la déclaration de Lilysa qui n'en est pas une au final et qui tombe à plat... Cela promet donc de la romance en montagne russe aussi plate, a contrario d'un graphisme toujours aussi généreux. 

La comédie ecchi se poursuit avec un savoureux mais prévisible triangle amoureux et une romance des plus plates. Un bon point cependant pour le passage à la première convention cosplay qui prouve que le mangaka traite aussi ce sujet avec sérieux et non pas seulement comme source d'humour .