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Critique de Les Larmes du Yôkaï #1

par juju le lun. 14 oct. 2024 Staff

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Enquête, combats magiques et thématiques écologiques

Résumé : Caleb, un brillant chat-samouraï enquêteur, sillonne l’île d’Onogoro avec son serviteur Doglass, en quête de mystères à résoudre. Dans ce Japon médiéval fantastique entre science et magie, une larme de yôkai est transmise par un père noble à son fils sur son lit de mort. Ce legs inestimable est un sabre qui renferme l’âme d’une créature légendaire, lui conférant par là même des pouvoirs extraordinaires. Caleb, enfant adopté, est ainsi l’un des rares gaijins à posséder un tel trésor. Privilégiant la résolution de ses enquêtes par l’usage de son intellect hors pair plutôt que par la force, Caleb Inari n’est pourtant pas le dernier à la bagarre. Surtout si son souffre-douleur Doglass est en première ligne… Lorsque ce duo atypique arrive dans la ville de Chidori pour de nouvelles aventures, l’accueil n’est pas des plus chaleureux. Les étrangers n’y sont pas forcément bien vus. Pas de quoi se départir de sa nonchalance et de son humour corrosif habituels pour Caleb, qui va faire la connaissance de Béryle. Cette patronne d’auberge, veuve et gaijin elle aussi, s’occupe seule de son commerce aux côtés de son jeune fils Tristan, et sa vie n’est pas simple tous les jours. Quoi qu’il en soit, la situation à Chidori s’avère rapidement explosive. La petite communauté d’apiculteurs qui assure l’économie de la ville est désemparée par la mort mystérieuse de ses abeilles. Le manque d’intérêt des pouvoir locaux finit d’asseoir des tensions bien installées. Le daimyo local, représentant de l’empereur, serait-il corrompu ? Avec ses compagnons, Caleb va mener l’enquête, qui les mènera à découvrir les secrets cachés dans les profondeurs de la ville…

Quelle fraicheur cette BD, quel plaisir, c’est frais, c’est bourré d’humour, qu’est-ce que ça fait du bien !! Le scénario nous entraine tel Sherlock Holmes dans les contrées Japonaises en compagnie de Caleb, au sacré caractère accompagné de Doglass, son Watson à lui. Les deux ensemble c’est vraiment un duo savoureux, malgré son comportement désastreux, Caleb réussit tout de même â se montrer très attachant et on se régale à les suivre partout où ils vont. Les dialogues sont très percutants et on se demande même pour qui est vraiment destinée cette BD tant c’est cru par moment.

Les ingrédients d’une très bonne BD sont là, une enquête, assez sommaire mais très divertissante, du combat et surtout comme je l’ai dit beaucoup d’humour. On sent qu’après avoir posé les bases de l’univers, l’histoire dans les prochains tomes pourra partir dans plein de direction, les origines de Caleb ou encore l’histoire avec les Yokai. Petit plus aussi ces Yokai, j’aime beaucoup cet aspect qui va permettre aussi de rendre les combats encore plus attractifs avec une possibilité immense. J’ai hâte.

Les larmes du Yokai traite aussi de thèmes porteurs et importants, l’écologie avec l’action de l’homme sur les abeilles ou encore de tolérance avec l’acceptation des différences.

Au final, un très bon premier tome, tous les ingrédients sont réunis, je n’en ai pas parlé mais les dessins sont aussi très réussis, c’est dynamique avec de superbes couleurs. L’enquête est résolue, on peut le lire comme un one shot, mais j’attends quand même une suite avec impatience.

En bref

Un très bon premier tome, tous les ingrédients sont réunis, je n’en ai pas parlé mais les dessins sont aussi très réussis, c’est dynamique avec de superbes couleurs. L’enquête est résolue, on peut le lire comme un one shot, mais j’attends quand même une suite avec impatience.

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